Vers la fin des loisirs et de la flexibilité des voyages d’affaires ?

Vers la fin des loisirs et de la flexibilité des voyages d’affaires ?

Publié le 19 juillet 2024

La nouvelle étude SAP Concur révèle que les employés sont de plus en plus enclins à refuser des voyages d’affaires, si ceux-ci ne sont pas compatibles avec leur emploi du temps personnel. Le “Bleisure”, voyage qui mixe loisirs et travail, a gagné en popularité parmi les voyageurs d’affaires, depuis quelques années, mais de nouvelles mesures économiques des entreprises menacent cet équilibre.

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S’il peut sembler simple pour les employés de travailler de n’importe où ou de combiner vacances et voyages d’affaires, la réalité pour les entreprises est bien plus complexe. En effet les préoccupations des entreprises en matière de coûts et de durabilité peuvent empêcher les employés de profiter pleinement de leur flexibilité.

Le ressenti des employés
Selon la dernière étude de SAP Concur, 40 % des voyageurs d’affaires déclarent que leur entreprise s’efforce de répondre à leurs besoins en matière de flexibilité de voyage, avant d’autres priorités. Cependant, environ 30 % indique que leur entreprise se concentre davantage sur la réduction des frais de déplacement. Également, plus de 25 % des entreprises réduisent la possibilité de travailler à distance de leurs employés, lorsqu’ils voyagent pour le plaisir ou lorsqu’ils combinent déplacements personnels et déplacements professionnels.

Alors qu’une majorité (67 %) des voyageurs d’affaires déclarent que les voyages sont essentiels pour leur évolution professionnelle, 22 % des employés refusent un voyage d’affaires s’ils ne peuvent pas le prolonger pour un voyage personnel, et 24 % refusent également s’ils ne peuvent pas procéder à des ajustements en dehors de la politique de l’entreprise.

La nécessité d’améliorer les politiques de voyage
Les entreprises réajustent également, les différentes options concernant le “confort” des employés lors d’un voyage d’affaires, ainsi sont refusées :
– 30 % des demandes pour passer la nuit sur place afin éviter de longues journées de voyage
– 31 % des demandes pour un vol sans escale, mais plus cher
– 25 % des demandes, pour voyager en classe affaires ou premium
– 23 % des demandes pour opter pour des taxis ou du covoiturage plutôt que pour les transports publics.

Ces changements incitent jusqu’à 79 % des voyageurs d’affaires à dédier du temps supplémentaire pour leur voyage afin de se préparer à d’éventuelles perturbations – au début de leur voyage (34 %), à la fin (22 %) ou sur tous les déplacements (28 %) – ce qui souligne la nécessité de mettre en place de meilleures politiques de voyage.

L’équilibre entre durabilité et gestion des coûts
Si 91 % des voyageurs d’affaires constate que leur entreprise a réduit les indemnités de déplacement, les entreprises affirment poursuivre principalement trois priorités :
– Augmenter la possibilité de recourir à des options de voyage durables – une priorité pour 33 % des Travel Managers
– 35 % d’entre eux répondent aux demandes en matière de flexibilité de voyage
– 32 % s’attachent principalement à réduire les coûts

Environ 20 % des voyageurs d’affaires déclarent que leur entreprise donne la priorité aux options de voyage durable, mais de nombreux Travel Managers rencontrent des difficultés pour réserver des voyages plus durables, sans disposer d’un budget de voyage adéquat.

En reconnaissant l’importance des options de voyage flexibles pour les voyageurs d’affaires et l’impact potentiel des mesures économiques sur la satisfaction des employés et leur motivation à voyager, les entreprises doivent mieux aligner leurs politiques de voyage avec les attentes de leurs employés.

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