Great Place To Work France et son partenaire UKG présentent les résultats de l’enquête Great Insights 2024, menée auprès de plus de 4000 salariés français. Cette enquête annuelle, conduite depuis 2018 par Great Place To Work, aborde plus de 100 questions d’actualités et dresse un état des lieux de l’expérience collaborateur et des nouvelles aspirations des salariés en France.
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Crise économique, démocratisation de l’IA, débats autour des retraites… Dans un contexte économique et social marqué d’incertitudes, les actifs français sont confrontés à de nouveaux défis, qui les poussent à réinterroger leur rapport au travail et à l’entreprise. Ils aspirent à plus de sens, de bien-être et surtout de flexibilité dans leur travail. Pour retrouver la confiance et l’engagement de leurs talents, tout en continuant d’en attirer de nouveaux, les entreprises doivent aujourd’hui se transformer, replaçant l’écoute des collaborateurs au cœur de leur organisation et de leur culture.
La flexibilité au cœur des préoccupations des actifs français
La notion de flexibilité est au cœur des préoccupations des Français pour leur vie professionnelle. Ils plébiscitent ainsi la semaine de 4 jours (35%), la flexibilité du temps de travail (33%) et la flexibilité du lieu de travail (24%), avec une attention particulière portée à la qualité de vie au travail (30%).
« Ces résultats reflètent une volonté de concilier au mieux les impératifs professionnels et personnels des collaborateurs, en bénéficiant d’une plus grande autonomie dans l’organisation de leur activité. », analyse Tiphaine Galliez, Directrice Conseil chez Great Place To Work France. « On note aussi la popularité croissante du modèle de la semaine de 4 jours, plébiscité par 73% des actifs, qui se déclarent prêts à faire des concessions sur leur rythme d’activité ou sur le télétravail pour bénéficier de ce nouveau format. »
L’inclusion des seniors, un enjeu majeur pour les entreprises
Avec l’entrée en vigueur de la réforme des retraites, une nouvelle dynamique s’impose aux entreprises qui doivent désormais se transformer et se préparer à accompagner les travailleurs seniors jusqu’à la fin de leur carrière. 44% des salariés saluent ainsi les efforts de leur entreprise pour favoriser la communication entre les générations, 42% les dispositifs mis en place pour valoriser l’expérience professionnelle des seniors ou encore 40% soulignent les efforts faits pour préserver la capacité d’adaptation et la flexibilité des seniors. Les entreprises peuvent, cependant, encore progresser : moins de la moitié des actifs français (40%) se déclarent satisfaits de l’accompagnement des seniors dans leur entreprise.
Santé mentale : une prise de conscience en cours
Sujet au cœur des politiques publiques et des enjeux du monde du travail depuis plusieurs années déjà, le thème de la santé mentale continue d’impacter largement les salariés français. Si le moral semble plutôt être au beau fixe, avec 56% des actifs évaluant leur santé mentale actuelle comme « bonne » et 35% avec « des hauts et de bas », un quart d’entre eux (24%) considère que leur activité professionnelle au quotidien a un impact négatif sur cette dernière. Le burn-out (31%), la perte de sens et l’ennui (23%) ou encore la gestion de la pression et de l’urgence (20%) sont identifiés parmi les plus grands risques liés au travail à l’heure actuelle. Un constat face auquel l’action des entreprises semble encore lacunaire, puisqu’un salarié sur 3 (34%) déclare que son entreprise ne met pas en place d’action de prévention ou de soutien sur le sujet de la santé mentale.
L’intelligence artificielle, une opportunité pour les salariés et les entreprises
L’intelligence artificielle est un sujet qui suscite à la fois de l’intérêt et de l’incertitude. L’utilisation des nouveaux outils digitaux, dont l’IA, est identifiée comme une priorité des entreprises (pour 31% des salariés), avec des impacts anticipés sur l’optimisation de la gestion du service d’information, la productivité ou encore l’automatisation des tâches répétitives et routinières. Cependant, 44% des collaborateurs considèrent leur propre niveau de connaissance sur l’IA et son impact sur le travail comme insuffisant. Conscients du potentiel de l’IA pour améliorer et faciliter leur travail, les salariés sont en demande d’accompagnement pour prendre en main ces nouveaux outils.