HubSpot dévoile aujourd’hui les résultats de son étude sur le travail hybride, qui donne un aperçu de la façon dont le monde du travail évolue à travers le monde. HubSpot a interrogé plus de 4 000 salariés à temps plein, à distance, au bureau ou flexibles, dans des entreprises en France, aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Irlande, en Allemagne, en Australie, au Canada et au Japon.
Principaux enseignements :
Maintenir la collaboration au sein des équipes est un défi du travail hybride
- 36 % des salariés dans le monde préfèrent aller chez le dentiste une fois par mois que d’aller au bureau 5 jours par semaine.
- En France, ils ne sont que 14 % à préférer affronter la fraise dentaire régulièrement plutôt que les transports en commun pour aller au bureau tous les jours. Les Français sont-ils phobiques du dentiste ou aiment-ils passer du temps avec leurs collègues ?
- En France, seul 1 salarié sur 2 (49 %) qui travaille en mode hybride estime que son équipe collabore efficacement dans ces conditions.
- 31% des travailleurs hybrides expriment des difficultés à construire des relations avec leurs collègues, un sentiment particulièrement accentué chez les femmes.
La culture d’entreprise se définit par l’expérience collaborateur, pas par le lieu de travail
- 59 % des salariés français préfèrent une augmentation de salaire à une semaine de travail de 4 jours, juste après les salariés japonais (65 %).
- Les salariés allemands et irlandais préfèrent quant à eux la semaine de 4 jours à l’augmentation de salaire (54 % dans les deux cas).
- 45 % des travailleurs hybrides en France pensent que l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle est l’aspect le plus important de la culture d’entreprise.
La santé mentale des salariés s’est altérée avec le travail hybride
- 9 salariés sur 10 dans le monde (90 %) sont confrontés à un certain niveau d’épuisement professionnel (burnout) et 75 % expriment avoir le sentiment d’être surmenés ou de ne pas être suffisamment soutenus.
- 55 % des salariés français ont du mal à établir des limites entre leur vie personnelle et leur vie professionnelle et seuls 27 % des Français interrogés trouvent que cet équilibre s’est amélioré sur l’année écoulée (la moyenne mondiale s’établit à 35 %)
- 57 % des salariés seraient prêts à chercher un nouvel emploi en 2022 en raison d’un épuisement professionnel (burnout). 54 % seraient prêts à rester si on leur offrait l’opportunité de monter en compétences.
- Si cela était possible, 75 % des salariés français préfèreraient avoir des vacances illimitées plutôt que d’avoir une journée de travail sans aucun rendez-vous.