L’emploi des réfugiés reste précaire et instable selon l’IFRI

L’emploi des réfugiés reste précaire et instable selon l’IFRI

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Les conditions de travail des réfugiés en France sont précaires. De plus les travailleurs arrivés sur le territoire subissent aussi un déclassement professionnel par rapport à leurs qualifications d’origine. Tel est le constat que dresse une étude menée par l’IFRI (l’Institut Français des Relations Internationales) sur l’emploi des migrants.

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Plus d’un an après l’obtention de leur titre de séjour 58% des réfugiés ne trouvent pas d’emploi. Des facteurs de discriminations restent la cause principale du manque d’accès à l’emploi d’après l’enquête de l’IFRI. De plus la précarité demeure prégnante même pour les réfugiés qui trouvent un emploi. Seulement un quart obtiennent un CDI tandis que les autres ne trouvent bien souvent que des emplois courts. En outre, la situation se dégrade pour les réfugiés sans emploi. 22% sont au chômage, soit une «augmentation franche» comparé à leur situation dans le pays d’origine où 19% sont inactifs.

D’autant que 17% des réfugiés suivent des études et ne travaillent pas ou uniquement en temps partiel. L’étude met également en lumière le déclassement professionnel des réfugiés. De fait, trois quarts des travailleurs réfugiés occupent un poste inférieur à leurs qualifications initiales. A titre d’exemple, le pourcentage de cadres supérieurs chez les réfugiés s’établi à 10% mais seuls 2% exercent de telles fonctions. Enfin, l’étude a permis à l’IFRI de noter une concentration de l’emploi des réfugiés dans l’hôtellerie, la restauration et le bâtiment.

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