La directrice général du FMI, Kristalina Georgieva, était sur la sellette. Une enquête l’avait accusée d’avoir manipulé des données pour favoriser la Chine, lorsqu’elle était directrice générale de la Banque mondiale. Le conseil d’administration de l’institution financière a réaffirmé son soutien à la dirigeante bulgare.
Le cabinet d’avocats WilmerHale a bien faillit faire vaciller Kristalina Georgieva. La directrice générale du FMI était au cœur d’une enquête l’accusant d’avoir manipulé un rapport pour favoriser la Chine. Et ce, alors qu’elle occupait le même poste au sein de la Banque mondiale. Les investigations du cabinet sont à l’initiative du comité d’éthique de la Banque Mondiale. Cependant le directoire du FMI a tout de même réaffirmé sa confiance dans la capacité de la directrice générale à s’acquitter efficacement de ses fonctions.
Cette annonce intervient alors que la Banque mondiale et le FMI ont entamé des réunions avec en toile de fond la question de leur intégrité. Cette affaire a profondément divisé les 24 membres du conseil d’administration du FMI. La plupart des pays d’Europe a fait part de son soutien à la dirigeante bulgare. Toutefois les États-Unis se sont montrés plus réticents à renouveler leur confiance.
Kristalina Georgieva était soupçonnée d’avoir cédé à l’influence chinoise. Elle aurait trafiqué les données du rapport annuel « Doing Business » pour éviter que la Chine ne perde de place en matière de compétitivité.