Les dirigeants d’entreprises redoutent l’impôt minimal à 15%

Les dirigeants d’entreprises redoutent l’impôt minimal à 15%

dirigeants

Les multinationales se verront imposer une taxe minimale de 15% sur leurs bénéfices. Alors que l’OCDE et les pays membres du G7 comptent sur cet impôt pour endiguer l’influence des GAFAM, les dirigeants s’inquiètent pour leur croissance.

Vous aimerez aussi

Les accords internationaux prévoient de taxer entre 15% et 20% des bénéfices réalisés par les multinationales. A condition que ces dernières dégagent, annuellement, au moins 10% de bénéfices via leurs activités. L’impôt doit permettre de limiter le développement des GAFAM sur les territoires nationaux.

Toutefois, selon une étude menée par KPMG, 77% des dirigeants d’entreprise redoutent les effets de cette taxe. Dans le détail l’étude se base sur les témoignages de 1.325 dirigeants d’entreprise de 11 secteurs industriels dans 11 pays à travers le monde. Ces patrons estiment que les règles techniques qui s’imposeront aux sociétés ne sont pas encore définies. Ce qui complique la mesure de l’impact de cette nouvelle taxe. D’autant que les fusions, les acquisitions ou les partenariats entre firmes conduisent à augmenter leur croissance. Un phénomène qui risque de se faire plus rare, du fait de la crainte de tomber sous le coup de l’impôt sur les bénéfices.

Enfin, certains pays ont déjà fait part de la leur réticences à imposer les multinationales. Cela pourrait engendrer des inégalités. En effet, les grandes entreprises risquent de privilégier les investissements et la délocalisation de leurs activités vers des Etats où la fiscalité est plus clémente.

0 commentaires

Laisser un commentaire