Les startups bleu blanc rouge attirent les investisseurs mais créent aussi de la valeur. Les 691 jeunes pousses analysées par le cabinet EY ont atteint un chiffre d’affaires cumulé de 6,92 milliards d’euros en 2020. C’est 15% de plus qu’en 2019 ; qui était pourtant la dernière année où l’activité n’a pas été impactée par la crise sanitaire.

35% des entrepreneurs de startups affirment d’ailleurs que la pandémie n’a pas eu d’impact sur leurs finances. Du fait notamment que ces entreprises spécialisées en technologies innovantes décuplent leurs  capacités à réaliser des affaires à l’international. Certes, la crise sanitaire a engendré confinements et fermetures de frontières. Pourtant le nombre de startups de la French Tech qui enregistrent 50 millions d’euros de revenus est passé de 34% à 40% en 2020.

Toutefois le succès dépend des secteurs d’activité. Si les startups spatiales captent de nombreux  investissements, elles ne réalisent pas autant de chiffre d’affaires que celles de la publicité. Idem pour le secteur industriel, largement sous exploité dans l’hexagone. Le développement de ces startups permettrait de multiplier l’influence de la French Tech. Cela favoriserait aussi les créations d’emplois déjà nombreuse dans ces entreprises.