Le patron de la CPME estime que les entreprises n’ont pas l’obligation de rembourser les frais de transports des salariés ayant changé de domicile durant la pandémie. L’employeur pourra choisir de défrayer les travailleurs au cas par cas, selon le profil.
La levée des restrictions sanitaire et le retour des activités en entreprise sont synonyme de réduction du télétravail. Le gouvernement a d’ailleurs redonné la main aux chefs d’entreprise sur ce sujet. Cependant, après quasiment deux ans de pandémie de Covid, certains salariés ont changé de domicile pour télétravailler. Un phénomène qui pose donc la question du remboursement des frais de déplacement des salariés qui ont déménagé loin.
A cette interrogation le patron de la CPME, François Asselin, répond que les entreprises rembourseront « au cas par cas ». Les employeurs se pencheront surtout sur les salariés dont le profil est particulièrement rare. En cause, la prise en charge des frais de transport, comme un abonnement annuel TGV, risque d’être trop coûteuse pour les petites structures. D’autant que cela pourrait engendrer un manque d’équité pour les salariés.
Toutefois, d’après une enquête de l’ANDRH, sous l’effet de la crise sanitaire, 30% des responsables des ressources humaines affirment avoir été confrontés à des demandes de salariés qui sollicitaient une adaptation de leurs conditions de travail.
