L’Anssi souhaite rendre l’Europe souveraine en cybersécurité

L’Anssi souhaite rendre l’Europe souveraine en cybersécurité

L'Anssi

La France va succéder en janvier prochain à la Slovénie à la tête du Conseil de l’UE. La cybersécurité sera l’un des piliers majeurs de ses travaux. Coopération étroite entre Etats membres, renforcement des obligations pour les entreprises… L’Anssi a détaillé lors du FIC 2021 quelques idées du plan qu’elle proposera au gouvernement.

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Collaborer pour davantage de cybersécurité. C’est ce que préconise l’Anssi (l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information) dans son plan présenté lors du FIC (Forum International de la Cybersécurité). Un appel qui n’est pas anodin, alors qu’au premier semestre 2022, la France va succéder à la Slovénie au poste de présidence du Conseil de l’Union européenne. Face à une explosion des menaces, le plan d’action français s’appuie sur quatre thématiques.

Tout d’abord, l’Hexagone doit faire progresser les négociations sur la révision de la directive « Network and Information System Security ». Ce texte permet d’assurer un niveau de sécurité commun pour les réseaux et les systèmes d’information de l’UE. La révision devrait notamment créer des obligations plus fortes pour les entreprises.

La France souhaite aussi faire avancer la mise en place d’un cadre de cybersécurité des institutions européennes. L’objectif est de centraliser les compétences industrielles, technologiques et de recherche en matière de cybersécurité. Enfin, le pays compte engager des discussions sur l’enjeu de solidarité de l’UE en cas d’incident ou de crise majeure, par exemple les révélations qui ont été faite sur le réseau d’espionnage de NSO suite à l’affaire Pegasus.

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