Le gouvernement incite les dirigeants à faire revenir en présentiel les salariés vulnérables vaccinés contre la Covid-19. Seuls ceux qui ne peuvent pratiquer le télétravail et dont l’activité physique est suspendu, pourront bénéficier du chômage partiel.
L’accès au chômage partiel se restreint pour les salariés à risque. Les personnes vulnérables, car sujettes à des formes graves de Covid-19, ont en effet été protégées depuis le début de la pandémie. Elles ont ainsi pu demander un arrêt de travail ou bénéficier de l’activité partielle. Le Haut Conseil de la Santé Publique répertorie plusieurs catégories de personnes. Notamment les personnes âgées de plus de 65 ans, celles qui présentent des antécédents cardiovasculaires, les obèses et enfin les diabétiques.
Ces salariés vulnérables devront, à compter du 27 septembre, justifier de deux conditions pour continuer à bénéficier de l’activité partielle. La première, être à un poste de travail susceptible de les exposer à de fortes densités virales. Deuxième condition, il leur est impossible de télétravailler en raison de la nature de leur métier.
Une décision qui rentre la politique, plus globale, de réduction des aides aux entreprises. En réduisant le nombre de salariés au chômage partiel, le gouvernement réduit aussi la note à payer. Jusque là, l’Etat prenait à sa charge les indemnités perçu par l’employé pour limiter l’impact sur la trésorerie de l’entreprise.
