Les géants du numérique veulent influer sur les deux règlements européens en cours de discussion à Bruxelles. Les GAFAM misent sur le lobbying pour réduire la portée du Digital Service Act et du Digital Market Act. Ces deux futurs lois visent à encadrer le développement des géants du numérique au sein de l’Union Européenne.
Les meilleurs avocats rencontrent les dirigeants les plus hauts placé à la Commission Européenne. Les GAFAM en ordre de bataille pour atténuer les contraintes imposées par les Digital Service Act (DSA) et les Digital Market Act (DMA). Les dépenses de lobbying explosent. C’est ce que montre un nouveau rapport publié par deux ONG LobbyControl et Corporate Europe Observatory. Au total les géants de la Tech dépensent chaque année 23 millions d’euros à Bruxelles pour faire valoir leurs intérêts. Soit trois fois plus qu’il y a huit ans.
Les GAFAM cherchent à contourner les DSA et DMA. Ces dernières lois doivent encadrer leurs pratiques de rachat systématique des plateformes ou applications concurrentes. Idem pour la protection des données et la modérations des contenus.
Dans le détail, 140 lobbyistes toquent régulièrement aux portes des institutions européennes pour réduire les restrictions législatives. Les dépenses en lobbying augmentent à mesure que les textes de loi prennent forme. En effet, les DSA et DMA doivent être discuté avec les Etats membres de l’Union Européenne dès début 2022.