En s’appuyant sur des études et sur l’ouvrage « Bricole moi un mouton » écrit par l’anthropologue Abdu Gnaba, l’association des Industriels du Nouvel Habitat, dévoile les bienfaits du bricolage et du jardinage sur la santé, tant d’un point de vue physique que psychique.
À l’heure où les salles de sport sont fermées, les voyages proscrits et le télétravail généralisé, de nombreux Français se sont lancés dans des travaux d’aménagement de leur habitat (peinture, rénovation…) comme en témoigne la progression des ventes dans le secteur fin 2020 (+4,78 % en valeur*).
Selon l’Institut Karolinska de Stockholm, bricoler, jardiner… tous ces loisirs permettraient de réduire de 27% les risques d’accidents cardiovasculaires et de 30% le risque de décès chez les personnes âgées de 60 ans. Rester actif contribue ainsi à une bonne santé et améliore l’espérance de vie. Si les bénéfices du bricolage et du jardinage sur le corps ne sont plus à prouver, ces activités ont également un effet positif sur le plan psychique. En effet, refaire le carrelage de sa cuisine, peindre une armoire ancienne, repiquer des tomates… sont autant de projets propices à l’évasion et au lâcher prise, bénéfiques pour le moral et l’estime de soi. Quoi de mieux que de dire « c’est moi qui l’ai fait ! ». Ces pratiques engendrent le plaisir de renouer avec soi, avec les autres et le monde environnant. Elles permettent aussi de créer du lien social, notamment chez les personnes âgées.
* Source FMB