Après une année 2020 qui n’a ressemblé à aucune autre, le monde du travail se retrouve profondément changé. Plus à l’aise avec le télétravail, les Français ont aussi de plus en plus peur de l’isolement. Le point sur la situation.
Quelle est notre perception du monde du travail aujourd’hui ? L’institut de sondage Ipsos a posé la question aux salariés Français pour Welcome To The Jungle, et les résultats donnent raison à une année 2020 qui a laissé la part belle au travail à la maison.
Le télétravail entre bienfaits et inconvénients
Selon cette étude, 56% des salariés français se disent favorables au télétravail partiel. Ce sont 9 points de plus qu’en janvier 2020, juste avant le début de la crise sanitaire. Dans la même veine, ils sont 52% à plébisciter le travail à distance occasionnel limité (+9 points) et 31% à valider le concept de télétravail complet (+9 points).
Aucun doute que 2020, entre crise sanitaire et mesures barrières, a aidé à la généralisation du télétravail. En effet, en 2017, en France, seulement 7% des salariés faisaient du télétravail. En novembre 2020, ils était 45% dont 23% à temps complet. La plupart en salue les bienfaits que sont le sentiment d’autonomie, le bien être, la productivité, la baisse du niveau de stress et la hausse de l’investissement. Ils soulignent néanmoins les inconvénient du télétravail à plein temps : le sentiment d’isolement, le manque de relations entre collègues, et la difficulté des relations avec la hiérarchie.
Les salariés, optimistes sur leur futur
Alors qu’il n’a jamais été aussi incertain, le futur n’effraie pourtant pas les salariés selon Jérémy Clédat, co-fondateur et CEO de Welcome to the Jungle. “Dans le climat d’incertitude actuel, il est difficile d’anticiper précisément les évolutions futures des rythmes de travail. Ce qui est certain, c’est que les changements engagés avec la crise sanitaire et le basculement en télétravail, sont là pour durer ; il n’y aura pas de retour en arrière. La flexibilisation n’est plus un mythe, au contraire, elle est plus que jamais une réalité concrète. Reste aux entreprises et aux salarié.e.s de tirer les leçons de l’année 2020 et de travailler main dans la main, pour définir ensemble les contours et les limites de la flexibilité désormais inhérente aux rythmes de travail », précise le chef d’entreprise.
Un besoin de sécurité accru
Si le futur reste une perspective agréable pour les salariés, c’est peut être parce qu’ils ont revu leurs priorités. La première, selon l’étude Ipsos : la sécurité financière. C’est LE critère « bien être » numéro 1, devant même l’équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle, critère qui caracolait en tête en 2020. Le besoin de sens dans les missions accomplies remonte aussi dans les critères évoqués. Une quête de sens qui devrait se poursuivre en 2021, et même sur les années qui suivent.