Le One Planet Summit, qui réunit aujourd’hui à Paris des décideurs politiques et des acteurs du monde entier, marque le coup d’envoi d’un agenda crucial en 2021 tourné autour du climat et de la biodiversité en 2021. A cette occasion, le WWF est présent pour appeler les acteurs à prendre des mesures sans précédent afin d’enrayer la destruction de nos écosystèmes, condition essentielle à la prévention de nouvelles catastrophes pandémiques.
Le sommet, auquel participe également des dirigeants d’organisations internationales, d’institutions financières, du secteur des affaires et d’ONG, vise à relever le niveau d’ambition de la communauté internationale en matière de protection de la nature, tout en répondant à des nouvelles questions soulevées par la crise sanitaire.
Organisé par la France en coopération avec les Nations Unies et la Banque mondiale, le WWF s’attend à ce que l’événement intègre des annonces majeures de la part des instances gouvernementales, des chefs d’entreprise et des principaux bailleurs de fonds internationaux, notamment sur le lien entre la déforestation, les espèces sauvages et la santé des populations, mais également sur des nouveaux financements en faveur de la biodiversité.
Mme Véronique Andrieux, directrice générale du WWF France, souhaite que “l’accueil de ce sommet soit l’occasion pour le président Français de trouver un nouvel élan pour la nature, en cette année 2021 critique où va se décider pour la décennie à venir le nouveau cadre mondial pour la biodiversité. La France ne saurait accueillir de grands événements internationaux sur la nature – comme le One Planet Summit mais également le Congrès Mondial de l’UICN au mois de septembre – sans aller plus loin dans son ambition nationale . A l’heure actuelle la France continue par exemple d’importer du soja brésilien sans garantie, contribuant à la déforestation qui elle-même alimente les risques de propagation des zoonoses en rapprochant le bétail et les hommes des agents pathogènes. Nous attendons à l’OPS des actes forts de la part des dirigeants, et espérons que ceux-ci se traduiront aussi par une législation européenne contraignante pour mettre un terme à la déforestation importée”.