Ils sont venus, ils ont vu, ils sont vaincus. Selon une étude de Cadremploi, 8 cadres parisiens sur 10 disent envisager une mobilité en province. Un déclic dont le Covid pourrait bien avoir été le déclencheur.
C’est un phénomène bien présent dans la capitale française. Les cadres, qui après une dizaine d’années à travailler sur Paris, décident de partir pour une nouvelle vie en province. À la clé : une vie plus douce, plus verte, moins stressante et surtout moins chère. Avec le confinement et les différentes mesures sanitaires prises en périphérie du coronavirus, cet exode a pris de l’ampleur. En effet, selon une étude réalisée par Cadremploi, 83% des cadres envisagent une mobilité en province.
Parmi les villes qui recueillent le plus les suffrages de ces cadres qui ont le mal de Paris, on retrouve de grandes métropoles. Avec en tête : Bordeaux, Nantes et Lyon. Des cités qui proposeraient un meilleur cadre de vie pour les personnes interrogées. Mais attention, si la majorité des cadres disent envisager un départ de Paris, le passage à l’acte est souvent compliqué à entamer. Principal frein au grand saut : la peur de ne pas retrouver un emploi.
A voir si le déclic se transforme vraiment en projet réalisé! Pour certains, ce n’est pas vraiment déclic, c’est un projet de longue date simplement accéléré ou confirmé par la prise de conscience. En tout cas, c’est ce qui se dit dans les témoignages de ceux qui l’ont fait : https://www.partirdeparis.fr/temoignages-parisiens-partis-vivre-region/
Par Partir De Paris, le 04 septembre 2020