Mercredi 9 septembre, le gouvernement annonçait que le chômage partiel serait accordé aux salariés parents contraints de garder leurs enfants en raison de la fermeture de leur crèche, école ou collège, ou lorsque l’enfant est considéré comme cas contact. S’ils se trouvent dans l’impossibilité de télétravailler, ils pourront bénéficier d’un revenu de remplacement dès le premier jour de leur arrêt de travail. Si cette mesure fait sens, il se pourrait qu’elle ne soit pas optimale. Selon Benjamin Suchar, fondateur de Worklife, il existe une autre alternative : financer la garde d’enfants à domicile.
Dans un contexte économique fragilisé par la crise, les entreprises doivent à tout prix reprendre leur activité. Il apparaît donc nécessaire de permettre aux parents de poursuivre leur travail. Cela suppose de mettre en place des systèmes de garde alternatifs. Une solution simple, sécurisante et peu coûteuse reste la garde à domicile par des tiers qui pourrait être financée sous forme d’allocations spécifiques. Le secteur de la garde d’enfants a d’ailleurs prévu ce type de situation, à l’image de la plateforme Yoopies, qui a mobilisé plusieurs milliers d’intervenants se portant volontaires en cas de fermeture d’établissements d’accueil collectifs.
Le télétravail combiné à la garde d’enfant a montré ses limites pendant le confinement et de nombreux parents craignent d’ores et déjà le retour de ce cauchemar. Une telle mesure présenterait donc l’avantage de permettre aux parents de continuer leur activité professionnelle tout en créant de nouveaux emplois dans le secteur de la garde d’enfants.