Selon une étude menée par le groupe Kardham, acteur français de l’immobilier, il apparaît que la crise actuelle redessine les attentes des employés envers leur lieux de travail, ainsi que leurs relations au bureau.
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Le Groupe Kardham, acteur français de l’immobilier professionnel, a mené une enquête sur l’impact de la crise sanitaire sur l’environnement de travail. Réalisée pendant et après le confinement sur un échantillon de 1 700 collaborateurs de 7 entreprises basées en France . Elle analyse la relation des collaborateurs à leur lieu de travail dans un contexte de travail exclusivement puis principalement à distance. Quelle valeur donner à la présence au bureau ? Quel avenir pour les lieux de travail ? Quelles sont les attentes des salariés ?
les vertus du télétravail
L’enquête révèle une très bonne adaptation des salariés au travail à distance, avec un indice de 7,26/10. Bien que la pratique n’était pas très démocratisée avant le confinement. La performance est perçue comme très satisfaisante, individuellement et collectivement.
Le télétravail demeurera dans « le monde d’après »
C’est l’une des principales attentes professionnelles des collaborateurs. D’après l’enquête près de 80% d’entre eux souhaitent que le télétravail se poursuive.
Une entrave à la collaboration entre équipes
Paradoxalement, près de 95% des salariés ont hâte de retrouver leurs collègues « . Ce qui en dit long sur la vocation sociale et collective du bureau » analyse le groupe immobilier.
Des managers à la hauteur
Plus de 80% des personnes interrogées ont ressenti un fort soutien de la direction pendant le confinement. Si les managers sont sortis épuisés de cette période, ils ont malgré tout été « au rendez-vous ». En effet, pendant le confinement, les relations managériales n’ont pas été détériorées. Du point de vue des managers comme des collaborateurs.
« Notre étude dégage des grandes tendances qui demandent à être interrogées au cas par cas, tout simplement parce que chaque organisation a ses propres spécificités et surtout parce que le recul n’est pas suffisant. Il sera d’ailleurs intéressant de voir, en octobre 2020 soit 4 mois après la fin du confinement, comment ces tendances sont confirmées ou infirmées » a déclaré Nicolas Cochard, Responsable Recherche & Développement du Groupe Kardham.