La crise liée au covid-19 a accéléré la prise de conscience écologique dans le monde. Cette tendance est d’autant plus marquée chez les jeunes générations plus militantes que leurs ainés pour la sauvegarde de l’environnement.
Une étude* du BCG révèle que, post Covid-19, 70% des personnes interrogées se disent plus conscientes que l’activité humaine menace l’environnement et que ces dégradations peuvent nuire aux êtres humains. Les Français toutes générations confondues estiment d’ailleurs que les considérations environnementales devraient avoir autant voire davantage de priorité. Dans les plans de relance des entreprises et du gouvernement.
Si cette prise de conscience est bien générale, elle se manifeste plus fortement chez les jeunes. La « génération Greta » est en effet plus militante que ses ainés en ce qui concerne les enjeux de préservation de l’environnement. Et pour cause, les millennials sont davantage convaincus du poids et de l’impact de leurs actions.
Sensibilisées et averties, ces jeunes générations savent tout à fait distinguer le greenwashing d’un réel engagement dans la transition écologique. Ainsi, elles recherchent chez les entreprises une véritable conscience écologique. Et sont même capables de boycotter une marque dont les valeurs divergeraient trop des leurs. Pour les entreprises, l’enjeu est donc de taille également pour attirer et retenir ces jeunes talents. Pour lesquels la prise en compte des enjeux sociaux et environnementaux est un argument fort. En effet, 57% des moins de 27 ans considèrent l’utilité sociétale comme un critère essentiel dans le choix de leur futur employeur et ce malgré la crise économique. Les entreprises ont donc tout intérêt à envisager la relance sous l’angle économique bien évidemment mais aussi environnemental.
* Étude « The Pandemic Is Heightening Environmental Awareness » réalisée par le Boston Consulting Group dans 8 pays (France, brésil, Chine, Inde, Indonésie, Afrique du Sud, Grande-Bretagne et États-Unis)