Et si nous étions confinés sans portable ? Sans internet ? Sans connexion ? Difficile à imaginer tant le smartphone est devenu notre allié pendant cette période de confinement. C’est ce que rappelle Stéphane Richard, le P-DG d’Orange dans une tribune.
Nous sommes actuellement plus de 3 milliards à être confinés sur la terre, soit près de la moitié de l’humanité. Des familles sont séparées depuis des semaines dans des lieux distincts. Une situation inédite et imprévisible. « Dans ce contexte, le mobile n’est plus seulement un élément indispensable de notre vie. Il est devenu le seul moyen de garder le contact avec sa famille, ses amis, ses collègues » explique Stéphane Richard, Président-Directeur Général d’Orange dans une tribune publiée sur le réseau social LinkedIn.
Tenir « coûte que coûte »
Que ce soit pour permettre le télétravail ou pour contacter ses proches, les opérateurs sont devenus essentiels à notre société. « Les opérateurs de communications de tous pays portent une responsabilité majeure, celle de tenir ‘coûte que coûte’ les performances de leurs réseaux pour répondre aux attentes de tous les citoyens. Dans certains pays, la consommation de data mobile a augmenté de plus de 30% et le trafic voix mobile de plus de 50% », confirme Stéphane Richard. Pour répondre à cette demande en hausse, les opérateurs ont dû prendre des mesures. Comme élargir et redimensionner les réseaux pour supporter le surcroit de consommation.
3,3 milliards de personnes sans connexion
Mais attention aux inégalités. Pour les 3,3 milliards de personnes qui n’ont pas accès la connexion dans le monde, le confinement pourrait aggraver les choses. « La fracture digitale signifie que ces personnes – bien qu’étant couverts par un réseau mobile – n’utilisent pas ces services, car ils n’en ont pas les moyens financiers, parfois même parce qu’ils n’ont pas accès à l’électricité pour recharger un téléphone », explique le P-DG d’Orange qui termine sa tribune avec cette phrase : « Cette crise nous rappelle à notre devoir de construire un web plus humain ».