Mobilisée depuis le début de l’épidémie de coronavirus. La CCI Paris Ile-de-France vient de réaliser une enquête auprès de 2 000 entreprises franciliennes. Pour mesurer l’impact de la crise sanitaire sur leur activité. Les résultats de cette enquête sont éloquents et mettent en avant des situations critiques.
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Les principaux enseignements de l’étude :
- Les chefs d’entreprise estiment ainsi que leur activité est fortement orientée à la baisse à cause de la crise du Covid-19. 80% d’entre eux déplorent une baisse de chiffre d‘affaires, 35% des difficultés de trésorerie et 27% des ruptures d’approvisionnement. « Nous n’avons plus de trésorerie depuis le début du confinement, plus de chiffre d’affaires ; je vais devoir mettre la clé sous la porte » indique un chef d’entreprise.
- 24% des chefs d’entreprise ont dû faire face à des baisses d’effectif, soit pour motif de garde d’enfants de moins de 16 ans et/ou de personnes fragiles (55% d’entre eux), soit pour motif de maladie (25%), soit parce que les salariés invoquent leur droit de retrait (20%).
- Quant aux principales mesures mises en place par les entreprises pour freiner la progression de l’épidémie, 71% ont eu recours à l’activité partielle, 50% au report des échéances sociales et 35% au report des échéances fiscales.
- Une entreprise sur deux a au moins un salarié en télétravail, et plus de 20% ont placé l’ensemble de leurs salariés en télétravail. 56% des entreprises rencontrent des difficultés pour mettre en place le chômage partiel dans leurs structures.
Face à ce bilan, la CCI Paris Ile-de-France réaffirme sa mobilisation. « Nous sommes en première ligne pour répondre aux questions. Notre plateforme a reçu plus de 6244 sollicitations d’entreprises à ce jour » souligne Didier Kling, président de la CCI Paris Ile-de-France.
J’aime mes commerces à domicile
Enfin, dans la continuité de son action en faveur des commerçants qui sont particulièrement impactés par cette crise, la CCIR a lancé début avril « J’aime mes commerces à domicile ». Un outil de référencement et d’information. Sur les commerçants en capacité de livrer et d’assurer la vente à emporter dans chaque commune. « Environ 30 900 commerces alimentaires ont le droit de continuer leur activité, soit 184 000 emplois. D’où l’importance d’être à leur côté avec l’opération J’aime Mes commerces à domicile » conclut Didier Kling.
Enquête du CROCIS réalisée par mail le 30 mars auprès de 2 000 entreprises du territoire francilien