Forcer ses salariés placés en chômage partiel à télétravailler ? C’est du « travail illégal », a déclaré Muriel Pénicaud. Le ministère du travail précise les sanctions encourues.
Le ministère du travail durcit le ton face aux employeurs demandant à leur salariés en chômage partiel de continuer à travailler. Muriel Penicaud rappelle que la pratique s’apparente à du « travail illégal »et précise les sanctions encourues. L’employeur sera obligé de » rembourser les sommes touchées au titre du chômage partiel ». Puis privées « d’aides publiques en matière d’emploi ou de formation professionnelle » pendant une durée maximale de cinq ans. A noter que , l’article 441-6 du Code pénal prévoit deux ans de prison et 30.000 euros d’amende.
Selon Muriel Pénicaud, l’Inspection du travail procédera à de nombreux contrôles une fois la crise terminée qui porteront sur cette période et ce dispositif.