Remises d’impôts, rééchelonnement de crédits bancaires et aide d’un médiateur… voici la liste des mesures pour aider les start-up pendant l’épidémie de coronavirus.
C’est historique. Lundi 9 mars, la Bourse de Paris s’est écroulée à 8,39 %, soit sa pire séance depuis la crise de 2008. La faute, encore, au coronavirus. Si les grands groupes dévissent, quelles sont les chances des start-up de s’en sortir ? Pour éviter un effondrement total de l’activité économique en France, des mesures ont été prises pour aider les jeunes pousses. C’est ce que rappelle Cédric O, secrétaire d’État chargé du Numérique dans un communiqué diffusé mardi 10 mars.
Parmi ces mesures on retrouve :
- Des délais de paiement d’échéances sociales ou fiscales (URSSAF, impôts) ;
- Des remises d’impôts directs (pour les situations les plus compliquées) ;
- Un soutien de l’État et de la Banque de France pour négocier un rééchelonnement des crédits bancaires ;
- La mobilisation de Bpifrance pour garantir des lignes de trésorerie bancaires ;
- Le maintien de l’emploi dans les entreprises par le dispositif de chômage partiel simplifié et renforcé ;
- L’appui au traitement d’un conflit avec des clients par le médiateur des entreprises ;
- La reconnaissance par l’État du coronavirus comme un cas de force majeure pour ses marchés publics (donc pas de pénalités de retard).
Des mesures qui seront appliquées « avec flexibilité pour tenir compte des spécificités des start-up » précise le communiqué de presse. Et pour répondre aux questions plus précises des entreprises, des ateliers d’information et d’échanges seront organisés avec les administrations concernées à Station F, ou en ligne. Une foire aux questions destinées aux entreprises et aux salariés est aussi disponible en ligne sur le site du Ministère du Travail.