Pourquoi est-il plus difficile de lever des fonds quand on est une femme ? Peut-on réduire les inégalités de financement entre entrepreneures et entrepreneurs ? Nous avons profité du France Digitale Day pour poser la question. A Tatiana Jama, Virginie Lazès, Lucie Basch et Matthieu Lattes.
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« Trois fois moins de femmes lèvent des fonds et, quand elles y parviennent, elles lèvent trois fois moins que les hommes », rappelle Virginie Lazès, Associée Gérant chez Rothschild & co. et conseillère en levée de fonds et fusion-acquisition. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : l’inégalité des sexes face aux investisseurs est une réalité.
Pourtant, « des études montrent que les entreprises dans lesquelles il y a une plus grande diversité ont de meilleures performances que les autres », explique Matthieu Lattes, General Parner chez White Star Capital.
Pour Tatiana Jama, entrepreneure dans la Tech depuis 8 ans, cofondatrice de Selectionnist et Levia.ai, et à l’initiative du collectif Sista, il y a certes « une prise de conscience mais en termes de data, on n’y est pas. Il y a une présomption de manque d’ambition quand on est une femme, qui n’est pas vraie. » Un constat corroboré par le baromètre Sista / BCG, sur les conditions d’accès aux financements des dirigeant.e.s de startups.
Alors comment réduire ces inégalités ? Et quels objectifs se fixer ? Éléments de réponses avec nos invités.
Virginie Lazès, Associée Gérant chez Rothschild & co, en charge de conseil en levée de fonds et de fusion-acquisition pour les startups françaises
Tatiana Jama, entrepreneure dans la tech, cofondatrice de Selectionnist et Levia.ai et Matthieu Lattes, General Partner chez White Star Capital
Lucie Basch, fondatrice de Too Good To Go
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