Pour Camille Azoulai, la cofondatrice de Funky Veggie, Yuka est un excellent outil, qui a pourtant ses limites. Décryptage en images.
C’est un fait, les consommateurs réclament de plus en plus de transparence sur la traçabilité et l’origine des produits qu’ils mangent. Forte de ce contexte, l’application Yuka s’est offert une place de choix auprès des particuliers, qui n’hésitent plus à dégainer leur téléphone dans les rayons des supermarchés. Vert ou orange ? Excellent ou mauvais ? La sentence est sans appel. Pourtant, l’application n’est pas « la réponse absolue ». Ces mots, ce sont ceux de Camille Azoulai.
Cofondatrice, avec Adrien Decastille, de Funky Veggie, Camille commercialise des snacks gourmands 100% naturels, et funky, forcément. Le produit phare de la marque ? Les boules et cœurs de boule. Sans sucre raffiné, sans additif, vegan et naturellement sans gluten, les snacks de Funky Veggie sont garantis sans « rien de bizarre à l’intérieur ». Oui mais voilà, pour Yuka, certains seraient carrément médiocres.
« Yuka, oui, c’est un excellent outil mais qui a ses limites »
Selon Camille Azoulai, Yuka est certes d’utilité publique, mais l’application « ne doit pas être utilisée pour analyser de manière isolée. C’est vraiment un outil qu’on doit utiliser quand il y a une hésitation entre deux produits similaires. » Sucres, calories, matières grasses… En prenant le parti de la pédagogie, elle nous explique pourquoi l’outil a ses limites et rappelle que le bon sens est la première façon de lutter contre la malbouffe.
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