Si les images sont partout sur le Web, les mots n’y sont pas en voie d’extinction. Pour être percutant sur Internet, Muriel Gani et les éditions Dunod ont concocté une boîte à outils synthétique et pédagogique. Avec Écrire pour le Web, plus d’excuses pour zapper les contenus digitaux !
On consulte quotidiennement des Instagram, Pinterest ou Snapchat. On parle du choc des photos. Mais le poids des mots n’est pas prêt de s’effondrer. À l’origine du livre La boîte à outils, Écrire pour le Web, Muriel Gani est catégorique : « Les mots n’ont pas été remplacés par les images. »
Dans son ouvrage paru aux éditions Dunod, la formatrice en stratégie éditoriale enchaîne les dossiers thématiques, les mises en pratique et les exemples de cas concrets. Ce livre structuré comme un pas à pas pédagogique ne s’adresse pas qu’aux médias, mais à tous ceux qui écrivent sur Internet, des institutions aux entreprises. On y apprend à définir et affiner sa ligne éditoriale.
La consultante en écrits digitaux prodigue aussi ses conseils pour rendre l’écriture plus agile, tout en respectant les spécificités du Web par rapport à d’autres supports et notamment au papier. Sur Internet, le texte peut et doit servir à valoriser les images. D’ailleurs, même sur Instagram, on écrit encore. « Des mots bien choisis, des mots rares, précise Muriel Gani, pour valoriser ces images, pour convaincre, pour séduire, pour être visible. »
Un maximum d’informations en un minimum de mots
Au challenge de choisir les bons mots, s’ajoute un autre défi majeur : « il faut faire passer un maximum d’informations en un minimum de mots. » Pour autant, faire long n’est pas contre-indiqué sur le Web, à la condition de savoir rester impactant. « Il faut que [les textes longs] contiennent l’information essentielle d’abord, qu’ils soient structurés et délivrent beaucoup d’informations », développe l’auteure qui confirme la nécessité d’allier l’agilité d’écriture à la densité en informations.
Enfin, Muriel Gani ne voit pas d’antagonisme entre la narration digitale et le SEO. Pour l’experte, « souvent ça va de pair. Une écriture dynamique en phrases courtes, avec les éléments essentiels d’abord, marche aussi bien pour l’internaute que pour le SEO. » Pour être pertinent, Il s’agit de trouver les mots spécifiques et singuliers. En un mot, il faut faire le choix des mots justes, et non pas juste des mots.