À l’occasion d’une rencontre exceptionnelle avec Michel Desjoyeaux, double vainqueur du Vendée Globe, « le professeur », de son surnom, a accepté de nous partager sa philosophie de vie.
À 52 ans, il est reconnu comme l’un des meilleurs skippers au monde. C’est sans doute sa passion pour la mer – avec qui il avoue avoir noué une relation fusionnelle – qui lui a permis de devenir le champion que l’on connaît. Double vainqueur du Vendée Globe, entre autres, Michel Desjoyeaux ne s’en cache pas, la course est d’autant plus belle si elle se termine sur une victoire. « J’aime bien regarder la ligne d’arrivée, surtout quand le deuxième la franchit et que j’ai déjà passé la ligne ! »
Mais le navigateur assure ne jamais se « dépasser » pour autant. « Je n’aime pas trop le mot « dépassement ». Ça veut dire qu’on va au-delà de ses limites, et quand on va au-delà de ses limites, c’est qu’on entre dans la zone rouge », souligne-t-il dans cette vidéo.
Et si le commun des mortels imagine le quotidien des skippeurs rempli de solitude, Michel Desjoyeaux profite de cet entretien pour casser les clichés. « Je ne suis pas dans la solitude. Dans les grandes villes il y a beaucoup plus de gens dans la solitude qu’un marin seul sur son bateau au milieu de l’océan. La solitude ce n’est pas être tout seul , c’est quand personne ne s’intéresse à vous »…
Très intéressant
Par Lesage, le 21 septembre 2019