Être son propre patron ne s’improvise pas. Collaborer avec des indépendants non plus. Johann Ouaki, fondateur de Soto et auteur de Tu vas aimer être freelance (éd. Dunod), nous livre de précieux conseils, à destination des travailleurs comme des entreprises.
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Vous êtes indépendant ou vous envisagez de le devenir ? Dans son ouvrage Tu vas aimer être freelance, Johann Ouaki dévoile 33 règles d’or qui vous aideront à réussir en solo. « Ce livre est une boîte à outils pour les gens qui voudraient se lancer dans l’indépendance, mais aussi pour les freelances déjà installés depuis plusieurs années et qui pourraient trouver des moyens de booster ou de relancer leur activité », souligne l’auteur.
Entre autres conseils, il y aborde notamment le « plafond de bière », et les meilleurs façons de le briser. Quand le plafond de verre empêche certains salariés – et en particulier les femmes – de progresser dans la hiérarchie ; le plafond de bière est un obstacle rencontré plus fréquemment par les freelances. « La théorie qui se cache derrière est simple », écrit l’expert. « Si tu ne vois pas régulièrement tes clients, ils ne te confieront pas les dossiers sur lesquels tu pourrais travailler. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’ils ne penseront pas à toi ! ». Pour y remédier, vous pouvez – par exemple – aller régulièrement boire un verre ou manger un morceau avec les personnes constituant votre réseau.
« Il est essentiel d’installer une bonne relation avec les indépendants, et de l’entretenir »
En outre, le nombre de freelances a plus que doublé en France durant les dix dernières années (source : Eurostat). Pour Johann Ouaki, cette évolution favorise une nouvelle manière de travailler pour les entreprises. Il faudrait alors sensibiliser ces dernières, « qui ne savent pas forcément comment trouver les bons freelances, comment les fidéliser et quelle relation entretenir avec eux ». Il s’agit là d’apprendre à travailler efficacement avec une ressource humaine extérieure.
« Quand on intègre un nouveau salarié en entreprise, on n’attend pas de lui qu’il soit performant au bout de deux-trois heures », rappelle l’expert dans cette chronique. Au contraire, on lui apprend les process, on lui inculque la culture d’entreprise. Tant d’étapes qu’il faudrait aussi respecter avec les freelances, mais qui sont en général oubliées, dans l’urgence potentielle de leurs missions. Pour l’auteur, il est essentiel « d’installer une bonne relation avec les indépendants, et de l’entretenir ». Car ces derniers renvoient une image de votre société à l’extérieure – image souvent hors de contrôle pour les entreprises, tout simplement « parce qu’elles ne font pas grand-chose pour la contrôler ».