Comme chaque année, le désert du Nevada accueille le plus important rendez-vous technologique international de l’année. 4000 entreprises venues du monde entier pour présenter leurs derniers bébés technologiques et quelques 170 000 visiteurs attendus : Las Vegas n’est toujours pas prête de s’éteindre.
Un bracelet pour téléphoner avec son doigt ; un aspirateur à moustiques; un capteur pour éviter les coups de soleil : une fois de plus, le plus grand salon de l’électronique grand public semble tenir sa promesse en révélant les dernières nouveautés technologiques dont certaines devraient rapidement être commercialisées.
Sur place, c’est un élan d’enthousiasme qui nous frappe lorsque l’on se ballade dans les allées du salon devenu la « Mecque des Geeks ». Les visiteurs ne cachent pas leur émerveillement face à une flopée de robots et autre engins futuristes, à l’instar de Mounir Mahjoubi, secrétaire d’État chargé du numérique venu faire un tour à Vegas pour l’occasion.
Des startups françaises de plus en plus « matures »
« D’année en année, les startups françaises sont de plus en plus matures. Elles viennent montrer des produits qui ont été pensés à l’origine pour être exportés à l’international et ça c’est un mouvement des dernières années qui prouve la grande évolution de nos startups », se réjouit-il.
Avec plus de 300 startups tricolores, la Frenchtech continue de tirer son épingle du jeu grâce au dynamisme des écosystèmes et au travail d’acteurs comme Bpifrance. Et si « le CES reste à 80% une « foire » dans le sens noble du terme consacrée à des produits prêts à être commercialisés et donc essentiellement en recherche de distributeurs et de clients finaux », selon Patrice Bégay, directeur exécutif chez Bpifrance, les startups continuent d’y trouver leur compte.
« On a obtenu beaucoup de rendez-vous avec des investisseurs et des distributeurs »
Nombreuses sont celles qui plient bagage en emportant avec elles de nouveaux contacts, voire même un carnet de commandes pour les plus chanceuses. « Au CES on a fait énormément de rencontres. On a obtenu beaucoup de rendez-vous avec des investisseurs et des distributeurs ce qui est de bon augure quand on cherche à lever entre 500K et 1M€ comme nous », raconte Jonathan Janik de PUP Scan au micro de Widoobiz.
« Sur le CES on a trouvé beaucoup de contacts business. On a rencontré pleins de médias, et pas mal de potentiels partenaires. Il y a beaucoup de Français, mais on est venu spécifiquement pour rencontrer des acteurs américains et internationaux de ce point de vue là, on est très contents », nous confie Adrien Sadaka de Timescope.
Des rêves d’entrepreneurs en passe de devenir réalité ? Pour Patrice Bégay, une chose est sûre : « L’important, c’est d »y participer, pour qu’au bout du tunnel de ces 96 heures apparaissent plus de visibilité, de clients, d’investisseurs et l’adaptation de son projet au marché de l’innovation ».