Savoir parler ou agir au bon moment n’est pas toujours évident. À grand renfort de métaphores, Jean-Christophe Seznec, co-auteur de Savoir se taire, savoir parler (éd. Dunod), nous donne les clés pour redevenir acteur de notre vie.
« Notre cerveau émotionnel fonctionne comme un doberman »
« Deux êtres nous habitent », expliquent Jean-Christophe Seznec et Laurent Carouana dans leur ouvrage. Selon eux, il importe de distinguer « l’être humain que je suis » et « mon cerveau émotionnel ». Héritage de l’époque préhistorique, ce dernier réagit essentiellement à l’instinct. « Il fonctionne un peu comme un doberman », qui aboie en réaction à une situation, sans vraiment réfléchir.
Comment reprendre le contrôle ?
Pour reprendre les rênes, il faut se demander « qui habite en nous ? », et accepter de laisser passer certaines pensées négatives qui nous poussent à ruminer. Jean-Christophe Seznec nous invite à envisager la vie comme un match de foot : « si on veut jouer, il faut être sur le terrain. Or, dès que l’on se met à juger et à commenter, on est dans les gradins ». Et l’on devient simple spectateur des événements…
« Il n’y a pas un bon choix. Il y a des choix. Le tout est d’en tirer le meilleur profit »
Dans cette chronique, Jean-Christophe Seznec prend aussi l’exemple du surf. Pour lui, les événements, les émotions sont comme des vagues. Rien ne sert de lutter contre ces vagues, de passer son temps à attendre la bonne ou d’être concentré sur la suivante. L’essentiel est d’être présent dans l’instant et de les accueillir comme elles viennent, tout en les surfant dans la direction qui nous convient. Car au final, il n’y a pas véritablement de bon choix. « Il y a simplement des choix. Le tout est d’en tirer le meilleur profit. »