Chief Poetic Officer, auteur du blog Odyssée humaine et fondateur de La Plume du Futur, Vincent Avanzi revient sur ce qu’il appelle « les étapes » de sa vie et nous explique pourquoi il est important pour les entrepreneurs de « se connecter à l’humanité ».
Il avait l’âme d’un poète depuis tout jeune. Avant de s’intéresser à la poésie, Vincent Avanzi s’est d’abord pris d’amour pour le rap, puis plus généralement la musique engagée. À 18 ans, il parvient à rédiger ses premiers textes. Aujourd’hui, la poésie fait intrinsèquement partie de lui.
« Quand je suis dans les transports ou que je ne peux pas sortir une feuille, alors j’écris sur mon téléphone », confesse-t-il. Son engouement pour la poésie semble lié à la dimension ancestrale de cet art qui a longtemps été une pratique orale. C’est aussi l’aspect accessible qu’il aime car « on n’a pas besoin de grand-chose pour faire de la poésie, on n’a juste besoin de mots et d’un cœur », explique-t-il.
Et grâce à la poésie, l’entrepreneur est passé du « je » au « nous ». Il a confondu sa voix avec celle des autres pour faire de son discours un langage universel susceptible de permettre de « coécrire pour l’avenir de l’humanité ». Son poste de Chief Poetic Officer lui permet de mettre ses convictions à disposition des entrepreneurs. Il fait des conférences pour partager sa vision de la vie, une vision où l’harmonie doit jouer un rôle important.
« Les entreprises d’aujourd’hui ont besoin de se réinventer »
« Lors de mes séminaires j’ai envie de toucher les gens dans la mémoire émotionnelle. Passer du mental à notre âme et à notre conscience pour que l’humanité profonde puisse jaillir », développe-t-il. Un travail qui l’amène à révéler les talents cachés.
Dans cette émission, Vincent Avanzi n’hésite pas à donner son avis sur les entreprises d’aujourd’hui qui selon lui, « ont besoin de se réinventer pour survivre à cause des limites du modèle capitaliste comme les inégalités, la bureaucratie, … ». Mais, il n’en est pas pour autant pessimiste. Pour lui, il existe une réelle prise de conscience de la part des entrepreneurs : « les entreprises sont en train de créer un vrai axe et ici, contrairement au développement durable ce n’est pas un coup de communication », précise-t-il.