Vous aimerez aussi
L’Occitane, Brioche Dorée, Yves Rocher… Les exemples d’enseignes françaises qui cartonnent à l’étranger sont légion. Pour certaines d’entre elles, l’international représente même plus de la moitié de leur chiffre d’affaires global. De quoi encourager les jeunes franchiseurs à en faire de même, mais attention, exporter un concept de franchise n’est pas une sinécure. Voici trois conseils pour ne pas perdre pied en s’embarquant à l’aveugle dans une telle aventure.
Bien réfléchir avant de se lancer
Cela peut paraître évident, mais il convient de rappeler que tous les concepts ne sont pas exportables ou, du moins, pas en l’état. Ce n’est pas parce qu’une enseigne marche très bien sur le marché français que les Italiens ou les Allemands en seront également demandeurs. « Il faut être très vigilant », conseille David Borgel, country manager France chez Franchise Worldlink, une plateforme spécialisée dans la mise en relation entre enseignes et candidats à la master-franchise. « Et plus particulièrement pour les jeunes réseaux, car il n’est déjà pas évident de se développer en France, et l’étranger est encore plus compliqué », poursuit-il. Trop souvent, des réseaux pas encore matures se sont cassés les dents à l’international. Dans la majorité des cas, le franchiseur a voulu aller trop vite, grisé par le succès que rencontrait son enseigne sur le territoire national.