L’ère du numérique rend poreuses les frontières, obligeant les entreprises à développer leur flexibilité et leur capacité d’adaptation à un monde numérique moins substantiel. [Le blog de Schoolab]
Au regard de ce constat, communément admis, j’ai tenté de répondre au travers de mon mémoire de fin d’études à la question suivante : « Comment la posture, les méthodes et le management entrepreneurial permettent-ils aux entreprises de rester innovantes ? »
#Constat : les lois du marché sont sans dessus-dessous
Je ne vous apprends rien en vous disant que selon une certaine étude, 50% des emplois de demain n’existent pas encore. Ou plutôt, 50% des jobs d’aujourd’hui vont disparaître demain. Étonnant ? Quoi qu’il en soit, cela amène logiquement et non sans difficulté les entreprises à devoir se réinventer rapidement.
Nous observons parallèlement une montée de l’entrepreneuriat en France. En effet, plus de 600 indépendants naissent tous les jours selon une enquête d’OpinionWay menée à l’occasion du 23ème Salon des Entrepreneurs, et 37% des Français ambitionnent de créer ou de reprendre une entreprise, contre 25% en 2014.
Dans ce contexte, 85 % des dirigeants pensent que l’innovation est primordiale pour rester compétitif, alors que les entreprises n’y accordent qu’environ 10 % de leur temps. Si 54 % des collaborateurs proposent de nouvelles idées à leurs managers, seulement 11 % d’entre elles sont prises en considération.
« S’il y a dans votre organisation des personnes qui ne se sentent pas libres de suggérer des idées, vous êtes perdants. Ne sous-estimez pas les idées qui proviennent de sources inattendues. L’inspiration peut, et doit, venir de partout », le leadership selon Pixar.
#Solutions : l’entrepreneuriat n’est pas qu’une affaire d’entrepreneurs
Nul besoin de vous faire un dessin pour vous faire comprendre que les entreprises établies ont donc besoin de créativité et d’innovation… et qu’elles doivent apprendre à savoir gérer et organiser en interne ces deux composantes.
Savoir entrepreneurial n°1 : la posture
Certains traits de la personnalité de l’entrepreneur sont propices à l’émergence d’une conception innovante de l’entreprise. Sa capacité à être créatif lui ouvre les portes de la prise de risque, de la résilience et de l’autonomie. Cette force créative rend sa capacité de mobilisation effective dans un contexte d’innovation.
Savoir entrepreneurial n°2 : la méthode
Aujourd’hui la pensée design, d’abord développée dans les agences de design, puis adoptée par le monde académique, aide les entrepreneurs en quête d’innovation à se structurer et à répondre aux nouveaux usages, règles du marché et business models que le numérique fait émerger.
Elle est la capacité à mettre l’utilisateur au centre, permet de résoudre des problèmes très complexes et donc de générer des solutions dites innovantes. Celle-ci fonctionne pleinement à condition qu’elle soit appliquée au travers d’équipes pluridisciplinaires dotées d’une empathie certaine dans l’identification tant des besoins et des motivations, que des freins de ses utilisateurs.
Savoir entrepreneurial n°3 : le management
Mon travail de recherche a finalement démontré l’importance de la culture entrepreneuriale dans la posture stratégique que se donne l’entreprise. Ce management mélangeant capacité d’analyse et feedbacks, libère la capacité d’innovation et de proactivité d’une entreprise. La souplesse de ce modèle permet le renforcement de son caractère innovant par la mise en lumière de qualités qu’il permet, comme la vision et le leadership.
Morgane Lombard, en charge de la communication au Schoolab