Créée en 2011, Adyoulike, startup spécialisée dans le native advertising s’est fixée deux objectifs : faire des États-Unis son premier client et atteindre un CA de 100M€ en 2019.
Elle croît plus vite que son ombre. Installée sur le marché de la publicité native, Adyoulike a tout d’une startup en hypercroissance : 100% de croissance annuelle, 75 collaborateurs, une levée de fonds de 5M€, et une présence dans plus de 20 pays. En 2014, la startup a également racheté deux entreprises londoniennes grâce à des prêts à taux zéro de Bpifrance qui l’accompagne depuis ses débuts et a participé à son dernier tour de table.
« On a été les tous premiers à déposer le native advertising il y a 4 ans. On a participé à la révolution technologique qui se préparait dans le monde de la publicité. Aujourd’hui on a des partenaires partout dans le monde qui achètent de la pub chez nous. On travaille avec des géants comme Google ou Criteo », commente Julien Verdier, CEO de Adyoulike.
Objectif : devenir une startup franco-américaine de référence
Avec une techno qui, de par sa forme, s’intègre naturellement aux contenus d’un site et y aborde des thèmes similaires, Adyoulike permet ainsi aux entreprises de faire de la publicité mieux ciblée, sans que les marques n’aient à lever le petit doigt. Un format qui permettrait aux clients américains de la startup d’enregistrer 40% de revenus supplémentaires.
D’ici la fin de l’année, l’entrepreneur compte faire des États-Unis son premier rapporteur de chiffre d’affaires. Installé depuis le mois de Septembre Outre-Atlantique, Julien Verdier a déjà bien entamé son tour des éditeurs de la côte Est. Objectif : devenir un référent franco-américain dans le monde du native advertising.
S’imposer au royaume du business
Un défi que l’entrepreneur n’a pas peur de relever, au contraire. Avec sa technologie « plus aboutie » que celle de certains de ses concurrents locaux, Adyoulike compte bien suivre l’exemple de ces licornes à plus d’un milliard, comme Criteo ou Blablacar qui ont su s’imposer au royaume du business. « Les États-Unis c’est un autre niveau. On est confronté aux meilleurs du monde. Ils ont une culture du business poussée à l’extrême et on est obligé de s’y adapter pour être à la hauteur. Mais c’est un marché tellement immense qu’il y a de la place pour tout le monde. Je vois ça comme un challenge. C’est très excitant de se confronter à la difficulté, mais ça ne nous fait pas peur », assure le dirigeant.