La startup basée en Californie vient de frapper un très grand coup dans le secteur des véhicules. Elle pourrait très bien devenir la marque de référence dans les années à venir.
Derrière la bataille des voitures autonomes, se profile une autre guerre commerciale, tout aussi importante : celle des moyens de transport collectifs électriques. Basée en Californie, Proterra a annoncé mardi avoir levé plus de 140M de dollars. Une annonce qui arrive juste après le lancement des Catalyst E2, sa nouvelle gamme de bus électriques qui affiche désormais une autonomie de 350 kilomètres.
[Tweet « La startup US Proterra vient de frapper un grand coup #cleantech »]
Proterra s’est associée avec J.P Morgan afin de conclure une levée de fonds en equity. Selon le board, 40M de dollars viennent d’un investisseur qui a souhaité rester anonyme, auxquels se sont ajoutés 60M de dollars de la part de nouveaux investisseurs. D’anciens investisseurs se sont également joints à ce nouveau tour de table, comme Tao Capital Partners, Kleiner Perkins, GM Ventures, Edison Energy et d’autres.
« 2016 a été une année exceptionnelle »
Ces nouveaux capitaux vont permettre à la startup d’augmenter la production de ses bus de 300% dans ses usines de la Côte Est des Etats-Unis : Greenville, South Carolina. Proterra va également pouvoir lancer sa seconde ligne de production à Los Angeles. Bien sur, cette levée de fonds va permettre également à la startup californienne de renforcer ses investissements en Recherche & Développement sur les poids lourds électriques.
« 2016 a été une année exceptionnelle pour Proterra. Le futur de l’entreprise semble d’ailleurs très prometteur. Les agences sont en effet de plus en plus nombreuses à choisir des véhicules qui abandonnent le diesel pour ne plus jamais émettre de CO2 », explique dans un communiqué Rob Johnson, Président du conseil d’administration de Proterra et Associé chez Kleiner Perkins Caufield.
La France est dans la course
Pour le moment, Proterra ne souhaite pas communiquer sur ses revenus. On sait néanmoins qu’elle a vendu 190 véhicules en 2016, soit plus du double de ses ventes en 2015. Avec le lancement de la série Catalyst E2, l’entreprise californienne peut désormais couvrir n’importe quel trajet sur le territoire des Etats-Unis. Pour cette année, elle souhaite atteindre 5% de part de marché des nouveaux bus du pays.
Une évolution technologique que les Européens ont heureusement vu venir. La preuve avec Navya, startup lyonnaise qui a levé 34,1M€ en octobre dernier. Sa navette intelligente sans conducteur est pour le moment destinée aux circuits fermés, comme les chantiers ou aéroports. Mais rien n’empêche la startup d’être une solution de mobilité urbaine. En tout cas, c’est tout ce qu’on luisouhaite.
#Replay : Retrouvez l’interview de Renaud Guillerm, entrepreneur reconverti en investisseur ci-dessous :