Avec la démission de François Hollande, Manuel Valls a désormais un boulevard pour se présenter à la présidentielle. Mais, le bilan de la mandature ne joue pas en sa faveur.
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« Face aux épreuves, j’ai pu avoir une capacité de résistance inépuisable ». Une qualité qui ne lui a pas permis cependant de tenter sa chance en 2017. La voie semble désormais ouverte pour son 1er Ministre. Encore faut-il que Manuel Valls transforme cette image calamiteuse en énergie positive, s’il souhaite avoir une chance devant Arnaud Montebourg, Marine Le Pen et François Fillon.
Voici en tout cas comment agissent les entrepreneurs en cas de coups durs
Accepter les retours
Ce n’est jamais simple. Se faire engueuler par son boss ou par un client revient au même : le ton est cassant et on a envie de disparaître sous terre. Mais, encore une fois, il faut savoir entendre. Mais, il ne faut pas se fixer sur la forme. La colère ou l’égo prend souvent le dessus dans ces moments. Le dirigeant doit rester le plus neutre possible.
À la fin de la réunion, il reprend tous les éléments négatifs : inorganisation, délais dépassés, mauvaise qualité dans le rendu, etc. À chacun de ses problèmes, il oppose une solution viable et concrète. Une feuille de route qui devient par la suite un véritable programme d’action sur les 6 prochains mois.
Ne pas jouer les victimes
Non, il n’y a pas de complot international pour évincer un entrepreneur ou un politique. Un retour négatif concerne le travail et non pas la personne. Ce sont deux choses bien différentes. Il faut le comprendre. Sinon, comment voulez-vous après travailler dans des conditions sereines ?
Tous les entrepreneurs connaissent cette règle éternelle : un mauvais retour est davantage un appel au secours qu’un renvoi préventif. Donnez le maximum pour rattraper les erreurs passées.
Prendre du temps pour réfléchir sur soi
Après la tempête, l’éclaircie. Si un salarié ou une entreprise prend une avoinée, ce n’est peut-être pas pour rien. Le comportement joue aussi un rôle : lenteur à répondre aux questions, dilettantisme, sècheresse de conversation, etc.
À l’entreprise (ou l’homme politique) de revenir sur les moments de tension. Peut-être peut-il améliorer son attitude ? Il suffit parfois de peu de choses : un sourire, un ton un peu plus léger, une organisation optimale, etc. En tout cas, ils font preuve de volonté pour grandir dans les yeux de ses interlocuteurs.
Montrer que l’on est prêt à changer
Ok, vous avez accepté les mauvais retours. L’entrepreneur est prêt à avancer sur ses faiblesses. Un programme complet a même été établi afin de donner vie à ces vœux pieux. Attention cependant à ne pas le faire tout seul. Il doit en parler à son supérieur ou à son client : « nous avons décidé de faire évoluer notre organisation pour ne plus avoir à rencontrer ce type de problème ».
Au lieu de questionner le jugement des autres, il montre une ouverture d’esprit. Une démarche à long terme forcément payante. Dans la plupart des cas, les personnes ne rejettent pas celles qui font amende honorable.
Il tient à ses engagements
Tout le monde a le droit de faire des erreurs. Mais, pas les mêmes et pas tout le temps. Attention alors à tenir ses engagements. Si c’est le cas, l’entreprise devrait retrouver les faveurs de ses interlocuteurs.
La confiance, c’est comme le permis : si vous ne faites pas d’infraction, vous retrouvez tous vos points. Encore faut-il avoir le temps. Ce qui n’est plus le cas de Manuel Valls.
#Replay : Et sinon, une autre actualité moins politique mais toute aussi fraîche, celle de la sortie de la nouvelle émission Test My App. Pour la découvrir c’est par ici :
@Tancrède Blondé