En partenariat avec Les Echos Start, Widoobiz a demandé à Bénédicte Pléau, d’Enerdigit d’évoquer la pire phrase entendue depuis ses début de dirigeante d’entreprise lors du Salon des Entrepreneurs de Nantes.
Il y a parfois des reproches auxquels on ne peut répondre. Bénédicte Pléau en a fait l’expérience à ses débuts de dirigeante d’entreprise. À cette époque, Bénédicte tente de convaincre une grande entreprise d’adopter sa technologie. Les négociations n’ont pas été simple. Son interlocuteur a même dit : « on ne va pas signer ça avec une petite boite comme la vôtre ».
Cruel, mais peut-être indispensable pour donner à Bénédicte l’envie de se surpasser. Surtout que, « au final, il a signé, donc ça va », ajoute-t-elle avec un sourire. Si elle a un conseil cependant à donner aux jeunes qui souhaitent entreprendre, c’est de « rester ouvert » et en même temps de « rester sur ses idées jusqu’au bout ». Autrement dit, souple et persévérant.
Enerdigit est une startup qui agit entre l’énergie et le Digital. « On est au croisement de ces deux mondes », explique Bénédicte Pléau. Enerdigit aide le réseau électrique à se moderniser, à se numériser pour intégrer différents usages : développement durable, stockage, décentralisation de la production d’électricité. « On s’adresse aux industriels pour les fédérer et pour qu’ils apportent de la flexibilité au réseau électrique ».