Le WAI Massy-Saclay, Accélérateur de startups de BNP Paribas a fêté son premier anniversaire le 17 novembre dernier avec l’ensemble de son écosystème.
« Beaucoup plus qu’un regard business ». Un an après le lancement du WAI Massy-Saclay, BNP Paribas a réussi à créer un véritable écosystème dédié à l’innovation entre les startups et les grands groupes. Pour marquer le coup, le Wai a invité tous les acteurs importants de cet écosystème à suivre une conférence animée par Dominique Sciamma, Directeur de Strate École de Design sur le thème de la créativité.
« Je suis intervenu sur la problématique de la créativité, de l’invention et de l’innovation. Pourquoi c’est important ? Tout simplement parce qu’innover c’est par définition créer du neuf », explique-t-il. Une démarche que les entreprises ont parfois du mal à adopter. Et c’est bien normal selon lui. « Créer du neuf, c’est d’une certaine manière avoir un rapport plus distant avec l’ancien. Il faut avoir un rapport à l’ancien libre », insiste-t-il.
Le WAI Massy-Saclay aide à avoir ce regard extérieur
Dominique Sciamma a même parlé d’un nouveau monde où tout est ouvert. « Aujourd’hui, plus personne ne peut prétendre à lui tout seul adresser, ni un marché, ni les enjeux du marché, ni résoudre les problèmes. Pour cela, il faut articuler les intelligences, les énergies, les modèles ». D’où l’importance d’être inscrit dans un écosystème comme le WAI. Entourée de compétences différentes, la startup arrive à grandir bien plus vite.
Habib Al-Khatib, fondateur de Spotlight ne regrette pas de s’être engagé. « Les gens qui nous ont accompagnés au WAI Massy-Saclay nous ont aidés à avoir ce regard extérieur. Et ce n’est pas qu’un regard business. Ils nous ont aidés techniquement à être plus clairs », insiste l’entrepreneur. Une innovation de rupture qu’ils « n’auraient pas réussi à synthétiser » sans l’aide du WAI.
Axel Dauchez, ancien dirigeant de Deezer et Publicis France a lui quitté le monde du business pour se lancer dans les civic techs et changer la démocratie. Pour revoir son interview c’est par ici :