La startup, Oh My Cream ! a réalisé cette 2e levée de fonds auprès d’Otium Capital. Elle compte profiter des bouleversements qui animent le secteur de la cosmétique.
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On ne s’arrête pas en si bon chemin. Après une première levée de fonds d’1,6M€ qui lui a permis d’ouvrir ses 5 premières boutiques à Paris et en Province et de développer son site, Juliette Levy souhaite avec cette nouvelle levée accélérer son développement. Son objectif : démocratiser sa vision de « la beauté qui fait sens ». L’ouverture de 15 nouvelles boutiques dès l’année prochaine est déjà prévue.
Né en 2012, Oh My Cream ! sélectionne des produits qui ont tous déjà fait leur preuves. La fondatrice, Juliette Levy a voulu rendre accessibles plus de 1000 références triées sur le volet. Cela va des marques les plus cultes à celle plus confidentielles, des soins bios aux cosméceutiques, des maisons françaises aux pépites étrangères. Surtout, l’entrepreneure propose à ses clientes de bénéficier de conseils de « coachs beauté ».
« Ce marché est le futur de la beauté »
« Notre concept est un concept universel, qui s’adresse à toutes les femmes, et a vocation à être un véritable challenger sur le marché de la beauté, en apportant la vision d’une beauté vraie, qui fait sens, avec un focus sur le conseil et le service. Ce marché est le futur de la beauté et si nous sommes précurseurs aujourd’hui, nous sommes convaincus qu’avec le soutien d’Otium Capital, nous pourrons être leader demain » confie Juliette Lévy.
Pourquoi Otium Capital ? Le fonds « travaille avec une équipe dotée d’un fort esprit entrepreneurial, partageant notre vision et notre ambition, qui a développé une véritable expertise du secteur et qui met à profit les expériences riches et variées de ses membres pour s’impliquer avec bienveillance et pragmatisme au quotidien, dans des sujets stratégiques comme dans des problématiques très opérationnelles », ajoute l’entrepreneure.
Oh My Cream ! un acteur symbolique de la transformation du marché de la beauté
Une analyse qu’Otium Capital reprend. « Le marché de la cosmétique est en pleine mutation : une nouvelle génération de consommateurs avec des attentes radicalement différentes s’impose, le digital réinvente les modes de distribution et de communication, de nouveaux entrants viennent déstabiliser les acteurs historiques qui multiplient les opérations de croissance externe. Nous voyons de formidables opportunités sur ce secteur », reprend Antoine Fine.
Il va même plus loin. « Oh My Cream ! est pour nous un acteur symbolique de cette transformation. Sa manière d’aborder la distribution sélective répond parfaitement au besoin d’authenticité, de réassurance et de services qu’expriment les consommateurs et que n’adressent pas ou plus les enseignes traditionnelles. Aux Etats-Unis, Bluemercury a développé un positionnement similaire. Ils ont été rachetés en 2015 par la chaîne de department stores Macy’s pour $210m alors qu’ils avaient 60 points de vente. Le potentiel de développement est donc énorme pour Oh My Cream ! », conclut Antoine Fine.
#Replay : Notre startupper lève des fonds et c’est pas tous les jours facile. Pour voir la vidéo, c’est par ici :