Toutes les histoires d’amour ne finissent pas toujours bien. Voici les regrets des entrepreneurs et startuppers qui ont dû mettre la clé sous la porte.
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C’est fini. Malgré toute la volonté du monde, tous les startuppers n’arriveront pas à maintenir en vie leur activité. Une tristesse infinie pour ces apôtres de l’action. Une partie d’entre eux compte bien cependant se relancer sur un autre projet. Quand on a goûté à l’entrepreneuriat, difficile de repasser au salariat.
[Tweet « Au moment de la fermeture, les entrepreneurs regrettent beaucoup de choses »]
D’où l’importance de faire un bilan serré et sans concessions de ses faiblesses passées. De tous ceux qu’on a pu entendre, voici les cinq « fautes » qui reviennent le plus souvent.
Un réseau pas assez fourni
Il y a ceux qui savent vendre et il y a les autres. Malheureusement, ils sont encore très nombreux dans la communauté des entrepreneurs. Et puis l’orgueil n’aide pas toujours à passer le cap. En effet, il n’est pas toujours facile de demander des fonds à ses proches. On choisit ses amis, pas sa famille.
Et pourtant, il faut bien se lancer. Tous les entrepreneurs ont demandé de l’aide à leur premier réseau naturel : Alexander Graham Bell, Elon Musk, Steve Jobs, Xavier Niel, John Rockefeller, le Colonel Sanders, etc. Et si vous n’aimez pas cela, travaillez dix fois plus pour atteindre vos objectifs financiers.
Une grille de prix trop basse
« Je veux être compétitif ». Mais être 15 à 20% moins cher que ses concurrents n’est pas un gage de réussite. C’est même souvent le contraire. D’abord, vous êtes perçu comme une entreprise low-cost. Et puis, vous n’entrez pas dans vos frais. Ce qui, à moyen terme, va vous rendre la vie impossible.
Le problème, c’est que beaucoup d’entrepreneurs fixent leurs prix sur le nombre d’heures travaillées. Ce qui n’est pas stupide, mais pas forcément pertinent. Pensez plutôt à la valeur ajoutée apportée au client. Si votre offre leur permet d’économiser 100 000 euros par an, n’hésitez pas à monter vos prix.
Le client n’est pas défini
Cela semble fou, mais le client est rarement étudié par les entrepreneurs. Qui est-il ? Que fait-il ? Quel âge a-t-il ? Résultat, « le client peut être n’importe qui », selon l’expression de plusieurs startuppers. Quelle erreur ! Si vous ne connaissez pas votre client, c’est que vous ne vous connaissez pas vous-même. Difficile de vous acheter quelque chose…
Mieux vous connaissez votre clientèle, plus vous pouvez cibler votre campagne marketing. Dans la mesure du possible, essayez de cibler un groupe bien défini. Quitte ensuite à changer d’épaule, s’il le faut.
Ne pas avoir eu de mentor
Souvent, un entrepreneur fait des mauvais choix parce qu’il est tout seul. À défaut d’avoir des associés, sortez le plus possible de votre bureau pour trouver des interlocuteurs valables. Non pas que les amis ou la famille ne comprennent rien, mais les enjeux d’entrepreneurs sont bien souvent compris uniquement par les entrepreneurs eux-mêmes.
D’où l’importance d’appeler des réseaux comme Réseau Entreprendre, la CCI, le Moovjee ou encore l’Institut du Mentorat Entrepreneurial. Avec leurs carnets d’adresses, ils vous indiqueront l’entrepreneur le plus adapté.
#Replay : Teddy Riner, lui, ne regrette pas d’avoir investi chez Yogowo. Pour connaître la startup, veuillez regarder la vidéo ci-dessous :