Avec sa 2e médaille olympique gagnée aux jeux de Rio, Teddy Riner est devenu sans conteste une légende du judo dans son sport. Retour sur le grand gagnant de cet été.
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Le plus grand. À 27 ans, Teddy Riner écrase tout dans son sport. Mais n’allez pas croire à la chance. En plus d’un physique hors du commun, le Guadeloupéen a réussi à devenir un des techniciens les plus aboutis du judo. Aux entrepreneurs qui aimeraient s’inspirer de cette insolente domination, voici quelques citations du champion.
[Tweet « Les entrepreneurs peuvent apprendre la gagne avec Teddy Riner »]
« Si on m’a éduqué à quelque chose, c’est bien au plaisir »
Ses parents ne sont pas d’anciens sportifs de haut niveau, encore moins des judokas. Mais, ils comprennent très vite le potentiel de cet enfant et l’inscrivent dans un club de sport où il pourra tester plusieurs activités. À 13 ans, Teddy choisit définitivement le judo et se prépare désormais à toutes les grandes compétitions.
Des événements que sa mère et le reste de sa famille suivent avec attention. « Avant chaque compétition, je lui dis surtout de bien s’amuser. », explique-t-elle dans l’émission C à vous. Un conseil que le champion semble appliquer à merveille.
« Quand tu t’es bien préparé, la pression elle n’est plus là »
Mais alors, la pression ? Teddy Riner ne semble pas la connaître. « Faux », dit-il. Il a ses périodes de doutes, comme tout le monde. Une seule différence cependant : ils ne les acceptent qu’à un certain moment. « Pendant ces périodes d’entraînement, tu t’es remis en cause. Tu t’es posé les bonnes questions pour arriver préparé pour le jour J ».
« Quand je suis arrivé en équipe de France, j’ai tout de suite vu que certains anciens ne feraient pas de médailles. Ça se voyait rien qu’à leur regard. Je ne dirai pas qui, mais, sur leur visage, il y avait marqué : pression ». Une démarche à retenir pour tous les entrepreneurs. Si vous avez peur d’une présentation en public, vous devez la travailler encore plus pour vous sentir prêt.
« Je n’accepte pas de perdre, donc ça fait de moi un mauvais joueur »
Au-delà de la peur, Teddy Riner est obsédé par la gagne. Dans le judo, mais aussi dans tous les autres sports ou activités dans lesquels il s’est engagé. D’ailleurs, le Guadeloupéen déteste perdre. Il l’avoue même tranquillement : « oui je suis un mauvais joueur ». Mais, c’est la condition pour être sur la première marche du podium.
Les startups qui réussissent sont en général dirigées par des entrepreneurs qui partagent cet état d’esprit. Ne jamais lâcher et, surtout, ne jamais accepter la défaite.
« J’ai bossé. Je ne veux pas qu’on pense que je suis un talentueux »
Le travail est une vertu cardinale chez le judoka. Il ne supporte pas qu’on puisse expliquer ses victoires par un physique hors-norme ou par une faible opposition. « On n’a rien sans rien. Si on ne se met pas la misère à l’entraînement, si on ne se force pas à repousser ses limites, on ne va nulle part ».
Sur ce point, Teddy Riner rappelle d’ailleurs ses défaites. « Là aujourd’hui ça va. Mais, vous n’imaginez pas le nombre de fois où je me suis fait retourner sur le tatami. Il fallait être solide pour accepter et se relever ».
« Si tu n’as pas l’envie, c’est mort ! L’envie te permet de te relever. De te dépasser quand c’est dur »
Si Teddy est arrivé si haut dans ce sport, c’est aussi grâce à cette volonté sans faille. 8 fois champion du monde. Maintenant, deux fois champion olympique. Et, malgré ce palmarès, Teddy en veut toujours plus.
« Dans notre sport, il n’y a qu’un seul mec qui détient le record olympique, c’est Nomura […] Si mon corps va bien et si l’envie est toujours là ? L’objectif, ce serait de terminer en 2020 au pays du Judo », avance-t-il rêveur dans l’émission Clique.
Teddy voit loin. Et, c’est ce qui fait aussi la différence.
#Replay : En voici une vidéo sur Mober, une startup qui sait aussi faire la différence :