À l’occasion de la 6e édition de son université, Initiative France a mis « L’accompagnement des entrepreneurs » au centre des travaux et des réflexions collectives.
Aider les plus faibles. Si la création d’entreprise reste une valeur positive, tous ne disposent pas des mêmes chances sur la ligne de départ. Conscient de cela, le réseau Initiative France veut développer une offre en faveur des seniors, femmes, jeunes, habitants des quartiers populaires de la ville, demandeurs d’emploi. L’organisme compte également renforcer l’accompagnement des entrepreneurs après les financements.
[Tweet « Initiative France veut faire évoluer les pratiques d’accompagnement des entrepreneurs »]
Aujourd’hui, les 225 plateformes du réseau Initiative France financent 23 000 entrepreneurs chaque année avec un prêt d’honneur. Les deux tiers d’entre eux sont sans emploi. Ils créent et reprennent plus de 16 100 entreprises qui permettent la création de plus de 40 000 emplois, soit 2,5 emplois dès la première année. Ils s’appuient sur 703 collaborateurs et 16 180 bénévoles, dont 4 640 parrains venus de l’entreprise pour soutenir les nouveaux entrepreneurs.
Des méthodes qui les rapprochent de leurs marchés
Des actions de créations de clubs, de suivi collectif et de parrainages vont également voir le jour. Des nouveautés qui s’expliquent par la variété des profils d’entrepreneurs. D’après l’étude Labex entreprendre : « tout le monde veut créer, quels que soient son statut, son sexe, son expérience, sa situation financière, ou son âge ». Ce qui entraîne d’importants changements dans le comportement des entrepreneurs.
Aujourd’hui, on lance son entreprise pour des raisons parfois très éloignées : « étape dans la vie professionnelle », « substitut au chômage », « passion du bricolage, « mampreneur », « étudiant-entrepreneur », etc. Les prétextes ne manquent pas. Ce qui, bien entendu, va impacter la méthode d’accompagnement. De la planification rationnelle, les organismes d’accompagnement vont peu à peu se rapprocher du lean management ou design thinking.
Plus en prise avec leur marché
« Ces processus moins linéaires, moins séquentiels et plus itératifs que les méthodes classiques, associent la créativité et des phases de tests parfois assorties de pivots stratégiques. Ils suscitent, comme la méthode SynOpp, l’adhésion des parties prenantes à la construction du projet. Ils sont tout de suite plus en prise avec leur marché, dont les réactions vont permettre une co-construction des produits et services », explique l’étude.
Lors de cette 6ème université, Initiative France a distingué neuf plateformes en leur remettant un Trophée Qualité : Initiative Armor, Initiative Centre Est Guyane, Initiative Grand Annecy, Initiative Marne Pays de Brie et Champagne, Initiative Nord Hautes Alpes, Initiative Pays d’Arles, Initiative Seuil de Provence, Initiative Sud Alsace, Initiative Vendée Bocage.
#Replay : Le startupper, lui, cherche des fonds pour faire grandir sa boîte. Et, c’est par ici que ça se passe :