Les Prix EDF Pulse mettent en avant MonToitVert et Kara. Les deux startups sont finalistes dans la catégorie « Ville bas carbone ».
À bas le carbone ! Entre les matériaux, les voitures et les transports en commun, les villes sont saturées de carbone. Une très mauvaise nouvelle pour l’environnement et la santé de ses habitants. C’est pourquoi la 3e édition des Prix EDF Pulse a décidé de récompenser les startups capables de fournir une réponse concrète à cette problématique tentaculaire.
Après plusieurs phases de sélection, le jury a choisi ses finalistes : MonToitVert et Kara. Un enjeu d’importance pour les startups. L’entreprise gagnante du duel recevra 100 000 € et bénéficiera d’une campagne de communication. Le géant français de l’électricité va également mettre à disposition son réseau pour aider la startup vainqueur à atteindre d’éventuels investisseurs, prospects, nouveaux clients ou partenaires.
Grâce au soutien de son écosystème, la startup devrait pouvoir gagner plusieurs années dans son plan de croissance. Voici les startups en question :
Kara invente l’éclairage public intelligent
70% d’économie et de frais d’éclairage public. Telle est la promesse de Kara aux citoyens. La startup développe un système d’éclairage public qui permet de détecter une présence à 35 mètres. Surtout, elle adapte son éclairage en fonction du « convoi ». Un piéton ou un cycliste n’a pas besoin de la même intensité de lumière qu’un conducteur de voiture. Résultat, la ville n’éclaire plus en plein jour et ne plonge plus dans le noir les rues de la ville.
« Les technologies « smart » aident déjà les citoyens à optimiser l’usage d’énergie dans la vie de tous les jours. En combinant des compétences en électronique industrielle et l’Internet des objets, Kawantech démontre une première application dans l’éclairage public », explique Yves Le Henaff, PDG de la startup.
L’entrepreneur veut cependant aller plus loin. Son rêve : « Être capable de sécuriser totalement les déplacements de piétons et des véhicules en zone urbaine pour éviter les accidents et utiliser l’infrastructure des villes pour prévenir les risques de collision », ajoute-t-il.
Montoivert invente le toit végétal
Réduire la consommation énergétique des bâtiments, améliorer la qualité de l’air, diminuer la concentration des particules fines. On ne compte plus les effets bénéfiques des toitures vertes dans les villes. Avec ses dalles composées de fibres végétales naturelles et d’un terreau spécial garni à 100 % de plantes adaptées, MonToitVert végétalise très facilement les toits. La startup peut couvrir tous types de bâtiments.
« Je me suis demandé pourquoi il y avait tellement de toitures végétalisées en Allemagne et si peu en France. J’ai donc cherché à développer un procédé simple, efficace et facile à mettre en œuvre », explique le dirigeant Stéphane Demguilhem. Un investissement 100% gagnant. « L’énergie la plus économique est celle que l’on n’a pas besoin de dépenser », rappelle l’entrepreneur. Difficile de pouvoir le contredire.
Un secteur qui est en pleine progression. Aujourd’hui, le marché des toitures végétales est supérieur à 5 millions de mètres carrés par an. En 2020, Stéphane Demguilhem pense que la toiture végétale va devenir « une évidence aussi bien pour l’habitat que pour l’industrie ». L’avenir s’annonce radieux pour MonToitVert.
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