Six mois après le scandale Volkswagen, les réseaux d’entretien auto sont résolument tournés vers l’avenir. Ils sont plusieurs à avoir lancé des outils de diagnostic permettant de mesurer précisément les émissions des véhicules essence comme diesel.
En septembre 2015, le scandale éclate : le monde apprend que le groupe Volkswagen a mis au point un logiciel fraudeur afin de passer plus facilement les tests d’homologation de ses véhicules, tests qui mesurent notamment les émissions de NOx (oxyde d’azote) et de CO2 (dioxyde de carbone). Fin 2015, le réseau d’entretien Feu Vert a mené une étude pour mesurer l’impact de cette actualité sur le secteur automobile. Ainsi, 24 % des personnes sondées affirment que l’affaire Volkswagen a eu un effet négatif sur la confiance qu’elles accordaient au constructeur de leur véhicule.
Les professionnels de l’après-vente sont moins touchés par cette méfiance, mais l’affaire a tout de même eu – et continue d’avoir – des conséquences négatives sur l’ensemble du secteur. « C’est un mauvais coup porté à l’industrie automobile française, confirme Yves Riou, délégué général de la Fédération des syndicats de la distribution automobile (FEDA). Le problème est que cela crée une sorte de suspicion généralisée, et il y a confusion entre les émissions réelles et les émissions d’homologation. Or, un véhicule peu polluant peut le devenir s’il est mal entretenu. »
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Pour ceux qui n’ont pas vu passer l’interview d’Olivier Mathiot, elle est juste ici :