Mober surfe sur le succès de la mobilité partagée. Après le Vélib’ et l’Autolib’, la startup propose une offre de scooter électrique en libre service sur le système de Uber.
Métros surchargés, RER en grève, routes embouteillées, parking complets. Circuler à Paris n’a jamais été une sinécure. Mais, les 45 millions de locations par an de Velib’ et d’Autolib’ ont prouvé la souplesse d’esprit des parisiens. À cheval entre les deux moyens de locomotion, Mober a eu l’idée de mettre à disposition des parisiens des scooters électriques en libre-service. Le tout, sans abonnement et sans engagement.
Pour l’utiliser, rien de plus simple. Il faut être âgé au moins de 18 ans et avoir scanné son permis de conduire valable pour la conduite des deux roues sur l’application Mober (disponible sur Google Play & AppStore). À la manière de Uber, la plateforme va l’aider à trouver un scooter, le réserver, déverrouiller le top-case et même allumer le scooter. L’utilisateur trouve des casques de tailles différentes et les papiers du véhicule.
Sans engagement et sans abonnement
À la fin de la location, l’utilisateur restitue le scooter sur n’importe quel emplacement dédié aux deux roues. Pas de bornes spéciale comme le Vélib’, ni de câble spécial à accrocher comme sur l’Autolib’. Avec ses batteries amovibles, les équipes de Mober se chargent elles-mêmes de remplacer les batteries. Grâce à l’application, la startup sait directement quelles batteries de scooter ont besoin d’être remplacées.
Disponible 24h/24 et 7 jours sur 7, il est aussi sans engagement et sans abonnement. Toujours en phase de test, le prix est fixé à 0.19€ par minute. Mais, que les débutants se rassurent. Si vous n’êtes pas habitué au scooter, Mober propose des sessions de formation afin de se familiariser avec le véhicule. Proche des modèles en 50cc, les scooters n’excèdent pas 45km/h.
En majorité, dans le centre de Paris
Pas de clé, pas de code. «L’idée de départ est simple : réduire nos temps de transport tout en limitant l’impact sur l’environnement induit par nos déplacements. Inspirés par les offres Vélib’ et Autolib’ mais aussi par les initiatives qui existent déjà à l’étranger avec des scooters électriques, nous avons décidé de créer Mober à Paris, où l’usage des deux-roues motorisés est bien ancré», indiquent les co-fondateurs.
Aujourd’hui, les scooters sont en majorité dans les 9ème, 10ème, 11ème et 12ème arrondissement de Paris.
Pour ceux qui n’ont pas vu passer l’interview d’Olivier Mathiot, elle est juste ici :