La startup anglaise Citymapper est en train de devenir l’application indispensable pour quiconque veut se déplacer rapidement en ville.
Un service complet et une simplicité à toute épreuve. Citymapper est l’application qui réunit tous les services dont les citadins ont besoin pour se déplacer. Elle propose toutes les infos, dont vous avez besoin pour vous rendre quelque part, en temps réel. Sur la page d’accueil, la géolocalisation permet de voir les stations, arrêts de bus et de Velib’ les plus proches de vous.
L’utilisateur accède à des itinéraires multiples, selon le moyen de locomotion utilisé. Un mode de consultation est disponible hors ligne. Hyper pratique quand le métro ne capte pas la 3G. Également, des indications sur l’endroit où se placer dans la rame pour être au plus près de la bonne sortie, ou du couloir qui mène à votre correspondance. Un gain de temps indéniable.
Aujourd’hui, Citymapper couvre une trentaine de villes et elle va continuer à se développer puisqu’elle vient de lever 40 millions de dollars. Ce tour de table a été réalisé auprès des financiers qui avaient auparavant financé des applications comme Instagram ou Uber. C’est un gros carton sur l’Apple store. La moitié des habitants de Londres y serait déjà connectée.
Une stratégie basée sur l’humain et la patience
« Il y a de l’humain derrière l’algorithme », affirme un business development manager chez Citymapper. Bien sûr, l’entreprise se sert des données fournies en Open Data par la régie des transports parisiens, comme la SNCF et la RATP. Mais, la startup progresse aussi au contact des contributeurs locaux. Quand l’appli RATP propose des itinéraires basés sur les horaires théoriques des transports, Citymapper fournit les temps réels et signale le moindre incident de trafic.
La startup veut grandir progressivement en s’adaptant aux spécificités de chaque ville. Pour se lancer quelque part, elle s’appuie sur des « cities heroes », comme elle les appelle. À Mexico par exemple circulent des minibus privés dont les trajets ne sont recensés nulle part. Citymapper a pu intégrer leur réseau à ses itinéraires grâce aux données récupérées directement sur le terrain, auprès des gens qui utilisent ces microbus.
Cependant, on ne sait pas encore comment la startup gagne de l’argent. Parmi les sources de revenus possibles, il existe des partenariats avec les compagnies de transports privées. À Paris, par exemple, Citymapper a un accord avec Uber pour ne représenter qu’eux. Google est aussi intéressé par la jeune startup. La filiale Maps du géant du web pêche grandement sur les transports publics. Elle envisage de combler cette carence en achetant une application aux services plus complets. En attendant, la société continue son développement et vise les pays émergents.