France Barter veut accélérer le pas. Spécialisée dans le troc de biens ou de services entre entreprises, la startup lancée en 2014 s’est associé à la plateforme de crowdfunding Wiseed. Elle veut en effet lever 300 000 euros de fonds afin d’améliorer le réseau informatique de l’entreprise. L’embauche d’un analyste crédit est aussi envisagée.

France Barter rassemble aujourd’hui 400 entreprises. Les échanges réalisées entre elles représentent plus d’un million d’euros de transactions en BART€R, du nom de la devise inventée par la société. Les anglophones comprendront tout de suite le jeux de mot avec Bart (troc en anglais) et le nom de la startup. Créée par les deux cofondateurs, Arthur Bard et Samuel Cohen, la devise permet aux entreprises membres d’effectuer du troc sur la plateforme en ligne. Des transactions qui sont ensuite validées par la Direction générale des entreprises.

Une alternative au système bancaire

Arthur Bard a découvert ce concept lors de son expérience professionnelle chez Airbus à New Delhi. De son côté Samuel Cohen a été confronté aux problèmes de trésorerie lors de son expérience à New York. Ils décident donc de s’associer afin de répondre à cette problématiques éternelle qu’est le manque de trésorerie.

La force de cette startup est d’avoir constitué un réseau de conseillers pour aider les membres à connaître leurs besoins. Ils permettent aussi aux entreprises de chercher les partenaires adéquats. « Le  monopole bancaire, le statut d’établissement de crédit et le lobby bancaire, rendent la tâche difficile aux FinTechs, plus que dans n’importe quel autre secteur d’activité », explique Samuel Cohen.

Cependant, le cofondateur explique que l’émergence de nouveaux services de financement alternatif sur le net vont changer la donne.