Le passage à 2016 accueille son lot de réformes. Si les tarifs des timbres ou des taxis vont augmenter, d’autres changements risquent d’intéresser de plus près les entreprises.
Le SMIC ne décolle pas
Pour cette entrée en 2016, les bénéficiaires du SMIC risquent de ne pas remarquer l’augmentation de 0,6% du taux légal horaire. Le salaire minimum légal passe de 9,61 euros bruts de l’heure à 9,67 euros, l’équivalent de 1466,62 euros bruts mensuels pour 35 heures travaillées. Une hausse inférieure à Janvier 2015, où le SMIC avait été revalorisé de 0,8%.
Il est déjà trop tard pour vous occuper de la complémentaire santé
Depuis le 1er janvier, toutes les entreprises se trouvent dans l’obligation de proposer une mutuelle d’entreprise, financée au moins à hauteur de 50% par l’employeur. Si le salarié dispose déjà d’une couverture, qu’il est en CDD de moins d’un an ou que la cotisation représente 10% ou plus de son salaire, celui-ci peut alors demander une dispense d’adhésion.
Et la sécu ?
Le plafond de la sécurité sociale est quant à lui revalorisé de 1,5% par rapport au plafond de 2015 où il s’élevait à 3170 euros par mois. Ce plafond est revalorisé tous les ans en fonction de l’évolution des salaires et est utilisé pour le calcul de certaines cotisations sociales.
Une bonne nouvelle pour les patrons écolos
Les entreprises qui comptent mettre gratuitement à disposition des salariés, des vélos pour leurs déplacements domicile-travail peuvent se réjouir. Cette initiative leur permet désormais de déduire les frais générés par cette bonne action de leur impôt sur les sociétés, dans la limite de 25% du prix d’achat de la flotte de vélos.
Les plateformes collaboratives visées par le fisc
En 2016, Blablacar, Airbnb et les autres plateformes collaboratives sont désormais contraintes d’envoyer à leurs usagers un récapitulatif annuel des recettes générées par cette activité. Un changement qui concerne donc ce type d’entreprises, mais également les utilisateurs qui en tirent des compléments de revenus.