Axelle Lemaire, secrétaire d’État chargée du Numérique vient de présenter « l’Alliance pour l’innovation ouverte » lors du Forum pour l’innovation ouverte à Bercy. Elle souhaite booster l’innovation des startups et des grands groupes grâce à une meilleure coopération.
Rattraper la Silicon Valley. La secrétaire d’Etat chargée du Numérique, Axelle Lemaire, veut encourager les jeunes pousses françaises et les entreprises traditionnelles à collaborer. Avec « l’Alliance pour l’innovation ouverte », une charte regroupant 10 principes, elle souhaite encourager l’innovation des deux côtés de l’écosystème français.
Pour assurer la coopération entre startups et grands groupes, la charte stipule notamment que « la startup et l’entreprise partagent les informations nécessaires au développement d’une collaboration en France et à l’international. Une manière d’aider toutes les entreprises françaises à « se positionner dans la compétition internationale », comme Axelle Lemaire le rappelle dans Les Echos Start.
La Silicon Valley reste en tête
Même si la France parvient à trouver sa place sur le marché international, le pays n’occupe que la 11ème place des écosystèmes les plus favorables aux startups selon le Global Startup Ranking 2015 publié par Compass. Sans trop de surprise, Londres (6ème) et Berlin (9ème) arrivent devant la capitale française.
Mais, au grand dam de Paris, l’Amérique du Nord mène la barque. Et de loin. New-York, Los Angeles, Boston ou encore Chicago font partie du top 10, quand la Silicon Valley surplombe le classement et arrive évidemment en haut de l’échelle. Avec 14000 à 19000 startups et entre 1,7 à 2,2 millions de salariés «high tech » du pôle innovant californien, la Silicon Valley semble indétrônable.
BlaBlaCar, Deezer : la France aussi a ses géants
Pourtant, Paris n’a pas dit son dernier mot. Avec cette nouvelle « Alliance pour l’innovation ouverte », le ministère de l’économie poursuit son effort pour soutenir les jeunes pousses innovantes françaises. « Grâce à des entreprises évaluées à plusieurs milliards de dollars comme Blablacar ou Deezer, l’écosystème parisien s’est vu booster autant en termes de volume qu’en termes de qualité des nouveaux projets.
Le gouvernement soutient aussi l’écosystème grâce à des motivations financières, faisant de la France un paradis fiscal pour les entreprises innovantes », indique Clément Alteresco, CEO de Bureaux À Partager, dans le même rapport publié par Compass.
A l’approche du CES de Las Vegas, certaines startups françaises risquent de briller et gagner en notoriété.