Uber est désormais accessible directement depuis Facebook Messenger. Une nouvelle étape pour la startup qui essaye d’avoir toujours un coup d’avance.
Toujours plus vite. Pour faciliter l’accès à ses services, Uber vient de conclure un partenariat avec Facebook Messenger. Désormais, il suffit de cliquer sur l’icône en forme de voiture qui se trouve entre les symboles du dollar et du smiley pour obtenir son chauffeur privé. Autre possibilité, demander une voiture en cliquant sur un des liens affichés sur Messenger, avant de sélectionner l’option « Request a ride ».
Une très bonne nouvelle en tout cas pour Uber. La startup veut s’appuyer sur les 700 millions d’utilisateurs que compte Facebook Messenger dans le monde. Même si les effets ne sont pas encore perceptibles. Aujourd’hui, seules quelques villes américaines ont accordé le droit à des utilisateurs de tester l’option. « Ce n’est que la première étape de ce que ces applications pourront être capables de faire », prévient Emil Michale, vice-président senior en charge du business chez Uber.
« Nous voulons que Messenger soit plus utile que le SMS »
Aux yeux de Facebook, Messenger correspond parfaitement aux enjeux de Uber. « Les plans que vous faites avec vos amis se déroulent sur Messenger », rappelle David Marcus, vice-président en charge des produits Messenger. « Quand les gens se rassemblent, il faut presque toujours trouver un moyen de transport. Cette application [Uber ndlr] va nous être très utile pour la plateforme.
Lancée en 2011, Messenger est devenue un axe de croissance majeur pour Facebook. Obligatoire pour tous les utilisateurs de Facebook sur mobile, elle peut être aussi utilisée par ceux qui n’aiment pas le réseau social. « Nous voulons que Messenger soit plus utile que le SMS », explique d’ailleurs David Marcus. Aujourd’hui, l’utilisateur peut envoyer des stickers, des GIF, et même de l’argent à un proche.
Une nouvelle relation entre consommateurs et magasins
À terme, Facebook veut tout simplement remplacer les mails commerciaux. Les entreprises pourraient envoyer des messages de promotions à tous leurs clients qui n’ont pas acheté de produits depuis longtemps. Des campagnes de réengagement qui, bien entendu, sont de potentielles nouvelles sources de revenus. Facebook développe en même temps des outils de contrôle très stricts pour éviter les spams.
«Nous voulons revenir à une relation de conversation entre les magasins et les consommateurs, et être un garant de qualité de cette conversation », ajoute David Marcus. Autrement dit, Facebook va potentiellement devenir le meilleur ami de tous les e-commerçants ou marques qui ont besoin de garder avec leur clientèle.