Après moins de deux ans d’existence, Mon P’ti Voisinage, le réseau social d’entraide entre voisins revendique déjà 30 000 utilisateurs.
Mon P’ti voisinage, le futur Nextdoor français ? Même si la startup vient de lever 1,7 million d’euros, elle est encore loin de valoir 1,1 milliard, comme sa collègue américaine. Mais, ce n’est que partie remise. Pour le moment, elle va continuer de consolider son activité grâce à ce tour de table réalisé auprès de la MAIF via son fonds d’investissement MAIF Avenir.
Fondé par David Rouxel, Mon P’ti voisinage donne la possibilité à ses utilisateurs de partager avec leurs voisins des bonnes adresses, des bons plans, de réaliser des achats groupés, de partager des transports, de s’échanger des produits ou des services. Aujourd’hui, la startup revendique 30 000 utilisateurs et 10 000 partages d’objets et de services. Elle a mis en place également une vingtaine de partenariats avec des acteurs de l’habitat et des mairies.
Trouver de nouvelles sources de revenus
Ces fonds vont aider dans un premier temps l’entreprise à recruter. Mon P’ti voisinage va passer de 5 salariés à 10 d’ici la fin du mois de janvier. A la fin de l’année 2016, la startup souhaite avoir une quinzaine de collaborateurs à son actif. Pour le reste, David Rouxel va continuer à investir et innover afin de créer de nouveaux services. « Maintenant, notre challenge est de trouver un modèle économique viable pour fonctionner. »
En effet, pour le moment le modèle économique de Mon P’ti Voisinage repose sur les partenariats qu’elle réalise avec les institutions publiques. Avec ces nouveaux fonds, la startup aura désormais le temps et les moyens de tester de nouvelles sources de revenus. L’économie collaborative a de l’avenir, en tout cas aux yeux de la MAIF qui a investi dans une structure comme Mutum.